20 % de véhicules hybrides dans le monde en 2025 : pour remplacer le pétrole ?

Le Centre de Management Automobile (CAM) situé à Buckingam estime que la part des véhicules hybrides dans le monde devrait atteindre 20 % d’ici 2025, contre 3 % à l’heure actuelle. Notons qu’en vue d’établir ses prévisions, le CAM a pris en compte dans la catégorie des véhicules
hybrides les véhicules hybrides stricto censu, les hybrides rechargeables et les véhicules électriques à prolongateur d’autonomie.

La situation pourrait être due tout à la fois à des comportements écologiques mais également à une réponse des constructeurs à une possible réduction des réserves en pétrole et gaz de la planète.

Alors que d’ici 2025, le nombre de consommateurs devraient croître d’un peu plus d’un milliard d’individus, la quantité d’hydrocarbure disponible par habitant va mathématiquement diminuer. Et ce, semble-t-il selon un rythme sensiblement plus rapide que celui observé jusqu’à présent.

Une équation qui pousse les constructeurs automobiles à investir des milliards en faveur des technologies hybride et électrique, le but étant d’être prêt – techniquement parlant – à répondre à la demande lorsque les tensions sur le pétrole seront-elles que les automobilistes devront se tourner vers des solutions alternatives.

Rappelons-nous que dans les années 70, suite au premier choc pétrolier de 1973, les constructeurs, et tout particulièrement Peugeot a fait valoir la sobriété intrinsèque des moteurs Diesel par rapport à l’essence afin d’en équiper les véhicules de tourisme. Un important investissement financier a alors été consenti pour la recherche dans ce domaine, soutenu et encouragé par les compagnies pétrolières.

Aidé par une fiscalité avantageuse – notamment en direction des professionnels – le moteur diesel put ainsi séduire ses premiers clients…

Une stratégie pour le moins efficace qui semble désormais refaire surface. Puisque que selon le journal Les Echos, les véhicules hybrides font une percée non négligeable au sein des flottes d’entreprises. Les avantages fiscaux plus qu’une réelle politique écologique seraient à l’origine de cet engouement.

Sources : CCFA
Elisabeth Studer – www.leblogfinance.com  – 9 décembre 2013


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