Baisser la dépense publique de 50 milliards, « c'est atteignable » (Pécresse, LR)

Baisser la dépense publique de 50 milliards d’euros, « c’est atteignable », a expliqué Valérie Pécresse mardi à Paris lors d’un colloque consacré au sujet, organisé par son mouvement Libres !, associé aux Républicains (LR).

« 50 milliards d’euros de baisse de dépense publique, c’est atteignable. Pas en cinq minutes, pas d’un coup de baguette magique. Mais atteignable avec un plan sur dix ans où, résolument, tous les ans, on remet sur le métier les politiques », a déclaré la présidente de l’Ile-de-France.

« La baisse de la dépense publique n’est pas une question comptable » mais au contraire « une question profondément politique ». « Nous sommes un pays (qui a) fait le choix depuis des décennies du chômage de masse, parce que nous n’avons pas eu le courage de baisser la dépense et les impôts », a également déclaré Mme Pécresse.

Parmi les pistes mises sur la table, le décalage à 65 ans de l’âge de départ à la retraite (30 milliards d’économie par an), la dégressivité progressive des allocations chômage, l’alignement du régime des intermittents du spectacle sur celui des intérimaires, le retour de trois jours de carence dans la fonction publique, le passage à 35 heures des fonctionnaires là où la durée hebdomadaire moyenne est inférieure.

« Une nouvelle journée de solidarité rapporterait 3,5 milliards d’euros chaque année », peut-on également lire dans le document de travail de ce colloque.

Parmi les intervenants de ce colloque animé par le vice-président de Libres ! Maël de Calan : l’ancien ministre et maire de Meaux (Seine-et-Marne) Jean-François Copé, les députés LR Gilles Carrez et Jean-Carles Grelier, l’ex-député Louis Giscard d’Estaing, le directeur général du Medef Michel Guilbaud, l’ancien président de l’Université Toulouse 1 Bruno Sire et la présidente de l’Ifrap Agnès Verdier-Molinié.

Pour Jean-François Copé, le « clivage » contemporain se situe « entre les partis de gouvernement et les partis extrémistes », et « l »élection d’Emmanuel Macron a été un accélérateur ».

Mais « les malheurs d’Emmanuel Macorn ne profitent absolument pas à la droite. (…) L’image de notre famille politique est toujours aussi basse », a-t-il ajouté, dénonçant des « ambiguïtés » chez LR, notamment sur la question européenne.

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