Cette vieille Ferrari vaut 14,2 millions d’euros !

Une Ferrari 250 GT California Spider 1961, clou de la collection Baillon dispersée aux enchères à Paris, a été acquise vendredi 6 février pour 14,2 millions d’euros hors frais, soit au-dessus de l’estimation haute, a constaté un journaliste de l’AFP. Il s’agit de la Ferrari la plus chère du monde. 

Ce véhicule, brièvement passé dans les mains d’Alain Delon au milieu des années 1960, était estimé entre 9,5 et 12 millions d’euros.

Cette vente, organisée par la maison Artcurial en marge du salon Rétromobile, a généralement attiré des enchères bien supérieures aux estimations, parfois le triple ou le quadruple, même pour des véhicules dont les carrosseries étaient en très mauvais état.

Ce n’était pas le cas de la Ferrari, qui contrairement à la plupart des voitures découvertes en 2014 dans une propriété de l’Ouest de la France, avait été préservée des éléments dans un garage fermé.

Un transporteur de Niort fan de grosses cylindrées

Avant la Ferrari, sa voisine de garage, une Maserati A6G Grand Sport de 1956, avait été acquise 1,72 million d’euros, alors qu’elle était estimée sur le catalogue Artcurial à entre 800.000 et 1,2 million d’euros.

Roger Baillon, un transporteur de Niort (Deux-Sèvres), avait accumulé des voitures souvent uniques et aux noms évocateurs: Bugatti, Talbot, Hispano-Suiza, Delahaye ou encore Delage. Mais pendant près de 50 ans cette collection de dizaines de véhicules était restée sous des hangars, plus ou moins étanches, où un revers de fortune l’avait réléguée.

En septembre 2014, un magazine américain spécialisé avait titré « La découverte du siècle », à la vue de ces tôles rouillées, capotes arrachées et moteurs figés.

(avec AFP)


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