Fusion ARRCO AGIRC au 1er janvier 2019 : une révolution silencieuse …

LUn inspecteur des installations classées pour la protection de l’environnement convoqué en tant que sachant lors d’une expertise ne peut se voir refuser l’accès au site mais ne peut être accompagné par des tiersa fusion des régimes ARRCO et AGIRC, le 1er  janvier 2019 marquera la disparition du régime de retraite complémentaire spécifique des cadres (AGIRC) fondé en 1947. Cette disparation au-delà du symbole, entraîne des conséquences que les entreprises doivent appréhender pour être prêtes le 1er  janvier prochain.

Les cadres vont ainsi perdre une grande partie de la spécificité qui était attachée à leur statut, ce qui peut remettre en cause certains équilibres dans l’entreprise.

Au-delà des changements directement visibles sur les bulletins de salaire de janvier 2019 (augmentation des cotisations, notamment salariales), cette réforme impactera grandement la protection sociale d’entreprise qui s’est construite autour des catégories cadres et non cadres.

A la même date, les règles de liquidation des droits acquis dans le nouveau régime fusionné changent avec pour objectif d’inciter les salariés à retarder leur départ à la retraite (« les nouvelles règles de bonus-malus »).

En parallèle, les pouvoirs publics souhaitent le développement massif de la retraite supplémentaire afin d’éviter une baisse conséquente des revenus au moment du passage à la retraite (projet de Loi PACTE).

Tous ces changements doivent donc être anticipés par l’entreprise et faire l’objet d’une communication adaptée auprès des salariés, et ce d’autant qu’ils entrent en vigueur simultanément avec le dispositif du prélèvement à la source.

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