Iran : le dollar banni de ses échanges commerciaux avec l’étranger

Cela pourrait faire l’effet d’une bombe !!!
Le vice-gouverneur de la Banque centrale (BC) d’Iran, Gholamali Kamyab, a annoncé samedi – cité par l’agence Tasnim – que son pays n’utilisera plus le dollar américain dans ses transactions avec d’autres pays.

« Dans ses échanges commerciaux avec l’étranger, l’Iran se sert désormais d’autres monnaies, notamment du yuan chinois, de l’euro, de la livre turque, du rouble russe et du won sud-coréen », a ainsi déclaré M.Kamyab.
Une décision qui devrait provoquer l’ire des Etats-Unis.

Gholamali Kamyab a par ailleurs ajouté que Téhéran envisageait de conclure des accords monétaires bilatéraux avec plusieurs pays en vue de faciliter le commerce et les transactions économiques. « Des négociations sur la signature de tels accords débuteront sous peu », a ainsi précisé le vice-gouverneur de la banque centrale iranienne.

Simple hasard de calendrier ?
Cette annonce intervient alors que le Premier ministre israélien,  Benyamin Netanyahou a affirmé dimanche qu’il était « obligé de faire tous les efforts possibles pour empêcher l’Iran d’obtenir les armes nucléaires » et donc de s’adresser au Congrès américain sur la question du nucléaire iranien.

Des propos qui font suite à la polémique occasionné par son invitation à Washington.

Rappelons que le dirigeant israélien doit s’exprimer le 3 mars prochain devant le Congrès américain, alors que des élus menacent d’y voter de nouvelles sanctions contre Téhéran, contre l’avis du président américain Barack Obama, l’Iran étant parallèlement en pleine négociation avec les grandes puissances sur son programme nucléaire controversé.

Devant ses ministres réunis en Conseil hebdomadaire, Benyamin Netanyahou a estimé que « dans les semaines à venir, les puissances mondiales pourraient parvenir à un accord avec l’Iran qui lui permettrait de conserver sa puissance nucléaire, ce qui menacerait en premier lieu l’existence d’Israël ».

Une visite qui semble-t-il a pris de court la Maison-Blanche, informée de l’invitation faite par les républicains peu de temps avant son annonce.

Barack Obama et ses alliés redoutent que ce déplacement soit l’occasion pour Israël et les républicains – qui contrôlent le Congrès – de rallier des voix contre l’Iran, au risque de faire échouer les discussions en cours.

Sources : Ria Novosti, AFP

Elisabeth Studer – 25 janvier 2015 – www.leblogfinance.com


Le Blog Finance