La Bourse de Paris accélère après l’emploi américain (+0,61%)

La Bourse de Paris accélérait dans le vert vendredi à la mi-journée (+0,61%), stimulée par un chiffre solide sur l’emploi américain ainsi que par le rebond inattendu du secteur manufacturier en Chine.

A 13H47 (12H47 GMT), l’indice CAC 40 gagnait 34,95 points à 5.764,81 points dans un volume d’échanges de 857 millions d’euros.

La cote parisienne a démarré le mois de novembre sur une note modérément positive avant d’accélérer dès la publication des chiffres sur l’emploi américain.

De son côté, Wall Street s’apprêtait à démarrer en hausse. Le contrat à terme sur l’indice vedette Dow Jones Industrial Average prenait 0,40%, l’indice élargi S&P 500 0,42% et le Nasdaq, à forte coloration technologique, 0,43%.

L’indicateur PMI pour le secteur manufacturier chinois, qui est ressorti en octobre à son plus haut niveau depuis février 2017, « a nourri l’optimisme » sur les marchés pour démarrer le mois, alors que l’économie chinoise a fortement ralenti au troisième trimestre, note Michael Hewson, analyste pour CMC Markets.

Très suivi par les investisseurs, cet indicateur PMI contraste avec celui publié jeudi par le gouvernement chinois, qui a fait état d’un recul de l’activité manufacturière en octobre, à son plus bas niveau depuis huit mois.

Un autre chiffre, en provenance cette fois des Etats-Unis a ensuite renforcé l’embellie sur les marchés : le taux de chômage en octobre est légèrement remonté à 3,6% contre 3,5% le mois d’avant, en partie à cause de la grève chez General Motors, mais les créations d’emplois sont restées solides. L’économie américaine a créé 128.000 emplois en octobre, un peu plus que prévu.

En revanche, au chapitre des négociations commerciales, les préoccupations ont ressurgi jeudi après une information de l’agence de presse Bloomberg, selon laquelle les autorités chinoises ont manifesté un certain scepticisme à l’égard des perspectives d’un accord de long terme entre la Chine et les États-Unis.

De quoi rendre les investisseurs dubitatifs, même si président américain a annoncé jeudi que le nouveau lieu où doit être signé l’accord commercial partiel, tant attendu entre les deux grandes puissances, serait « annoncé bientôt ».

Cet accord devait initialement être signé en marge d’un sommet au Chili mi-novembre, mais l’événement a été annulé en raison de la crise sociale qui secoue ce pays.

Amundi en tête du SBF 120

Amundi était galvanisé (+5,62% à 67,60 euros) par une collecte record et un bénéfice net en hausse de 4% au troisième trimestre 2019.

Les titres liés aux matières premières comblaient le retard pris jeudi après les craintes liées au commerce : ArcelorMittal progressait de 3,02% à 13,62 euros, Eramet (+0,60% à 45,01 euros) et Aperam (+2,32% à 23,39 euros).

Airbus avançait de 1,26% à 130,04 euros, porté par une commande de la compagnie vietnamienne Vietjet pour une valeur au prix catalogue d’au moins 1,8 milliard de dollars.

Air France-KLM pâtissait (-1,59% à 10,59 euros) d’un bénéfice net trimestriel en chute de plus de moitié par rapport à il y a un an.

Le secteur automobile avait le vent en poupe, porté par la hausse du marché automobile de 8,74% sur un an en octobre : PSA s’adjugeait 3,17% à 23,42 euros tandis que Renault prenait 1,44% à 46,42 euros.

Groupe LDLC avançait de 4,06% à 7,18 euros, le groupe ayant annoncé avoir remis une « promesse unilatérale d’achat » à la société Rue du Commerce pour acquérir le fonds de commerce Top Achat.

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