La Bourse de Paris dans le rouge à la mi-journée (-0,39%)

La Bourse de Paris restait mal orientée jeudi à la mi-journée (-0,39%), peinant à trouver dans l’actualité de quoi inverser la tendance, sur fond de tensions commerciales.

A 13H45 (11H45 GMT), l’indice CAC 40 perdait 21,56 points à 5.489,34 points, dans un volume d’échanges de 831 millions d’euros. La veille, il avait fini en recul de 0,35%.

Après avoir ouvert en légère baisse, la cote parisienne a évolué dans le rouge toute la matinée.

La Bourse de New York s’orientait de son côté vers une ouverture proche de l’équilibre. Le contrat à terme sur l’indice vedette Dow Jones Industrial Average, qui donne sa tendance, perdait 0,02%. Celui de l’indice élargi SP 500 grignotait 0,05%, tandis que celui du Nasdaq, à dominante technologique, grappillait 0,01%.

« L’indice CAC 40 manque réellement de dynamisme », a relevé dans une note Philippe Cohen, directeur adjoint de Kiplink Finance.

La séance restait calme en l’absence d’actualité.

Seule la guerre commerciale provoquait quelques remous.

Les Etats-Unis et la Chine « ne semblent montrer aucun signe d’atténuation du conflit actuel », a estimé Michael Hewson, un analyste de CMC Markets.

« Pour le moment, les investisseurs semblent plus intéressés par leurs revenus individuels que par le contexte commercial », a-t-il toutefois ajouté.

La Chine a annoncé mercredi soir qu’elle imposerait des droits de douane de 25% visant 16 milliards de dollars supplémentaires de produits américains à partir du 23 août. Pékin rend ainsi coup sur coup après l’annonce mardi par Washington de la mise en place de droits de douane d’un montant similaire sur des importations chinoises, et à compter de la même date.

Du côté des indicateurs, l’agenda était peu garni.

Avant la séance parisienne, la Chine a indiqué que les prix à la consommation comme ceux à la production ont grimpé plus qu’attendu en juillet, dopés notamment par la hausse des cours de l’énergie.

Les demandes hebdomadaires d’allocation chômage étaient également attendues aux Etats-Unis.

En matière de valeurs, celles du luxe étaient bien orientées, à l’instar de Kering (+0,90% à 468,70 euros), de Hermès (+0,77% à 548,20 euros) et de LVMH (+0,50% à 300,90 euros).

A l’inverse, L’Oréal se repliait de 1,41% à 209,40 euros, affecté par un abaissement de sa recommandation par Berenberg.

De même, Essilor baissait de 1,15% à 124,55 euros, pénalisé par un abaissement de la sienne par UBS.

Archos perdait 10,78% à 0,75 euro, pénalisé par une perte nette au premier semestre de 5,1 millions d’euros.

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