La Bourse de Paris se rapproche des 5.000 points (+0,40%)

La Bourse de Paris se rapprochait du cap symbolique des 5.000 points mardi (+0,40%), progressant mollement faute de nouvelles à se mettre sous la dent, au milieu d’une séance sans grands volumes d’échanges.

A 12H35, l’indice CAC 40 gagnait 20,05 points à 4.991,99 points. Lundi, il avait progressé de 0,18%.

Les signaux étaient aussi au vert outre-Atlantique : après son record lundi, le contrat à terme du Nasdaq, à forte coloration technologique, progressait encore de 0,35%, celui du Dow Jones Industrial Average de 0,30% et celui de l’indice élargi S&P500 de 0,20%.

« La tendance globale semble être la prudence et de faibles volumes d’échanges. Les marchés oscillent sans but dans l’attente du prochain catalyseur d’envergure », estime Michael Hewson, analyste de CMC Markets.

L’élément déclencheur pourrait être la publication mercredi dans la soirée des minutes de la réunion monétaire de la Fed, où les investisseurs espèrent trouver des indications sur les futures décision de la réserve fédérale américaine et ses perspectives pour les prochains mois.

Par ailleurs, l’euro continuait sa progression mardi face au dollar et approchait du plus haut en deux ans atteint début août, face à un billet vert miné par un indicateur décevant aux Etats-Unis et le report des négociations commerciales avec la Chine.

Lundi, l’indice de l’activité manufacturière de la région de New York a certes progressé en juillet, mais bien moins rapidement que le rythme de juin et qu’anticipé.

« La force de l’euro ne fait pas l’affaire des exportateurs européens, mais les marchés ne se sont pas emparés de cette thématique jusqu’à présent », estime Tangi Le Liboux, analyste du courtier Aurel BGC.

Nouvelles restrictions en Europe

Aux Etats-Unis toujours, « les investisseurs attendent patiemment des signaux de Washington montrant des progrès sur les négociations au sujet de plan de relance massif. En leur absence, dans un futur proche, même les résilients marchés américains pourraient se retrouver sous pression », estime Milan Cutkovic, analyste d’AxiCorp.

Les tensions géopolitiques avec la Chine, après notamment l’interdiction du territoire américain à 38 filiales internationales de Huawei lundi, restent dans les radars des marchés, poursuit M. Cutkovic.

En Europe, la lutte contre le regain de l’épidémie de Covid-19 domine l’actualité. Espagne, Italie, France ou encore Allemagne assistent à une hausse préoccupante des nouvelles contaminations, et commencent à prendre des mesures de restriction, comme la fermeture des discothèques en Italie ou en Espagne.

Du côté des indicateurs, peu de publications sont attendues. Aux États-Unis, les chiffres des mises en chantier de logements seront révélés en début d’après-midi.

Au niveau des valeurs, la dette d’Accor (-0,26% à 23,25 euros) a été dégradée d’un cran par l’agence de notation S&P, passant dans la catégorie « spéculative ».

Unibail-Rodamco-Westfield rebondissait de 1,23% à 41,31 euros après sa forte baisse lundi, qui l’avait ramené sous son plus bas niveau de mars, en plein cœur de la crise.

Lagardère réduisait ses pertes par rapport au début de séance (-1,79% à 15,35 euros). Le mandat de gérant d’Arnaud Lagardère a été renouvelé pour quatre ans lundi, moins d’une semaine après l’annonce d’une alliance entre Vivendi et Amber Capital pour tenter de l’affaiblir.

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