Le prix du baril a nettement progressé mercredi à New York, boosté par une chute impressionnante des stocks de brut aux US.
Le généreux prêt accordé par la Banque centrale européenne (BCE) aux banques de la zone euro aura également permis aux cours de s’envoler.
Le baril de light sweet crude pour livraison en février a ainsi achevé la journée à 98,67 dollars, en hausse de 1,43 dollar par rapport à la veille sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
Raisons d’une telle euphorie : lors de la semaine achevée le 16 décembre les stocks de brut ont baissé de 10,6 millions de barils aux Etats-Unis, si l’on en croit les chiffres publiés mercredi par le département américain de l’Energie (DoE). Une chute quatre fois plus importante que celle prévue par les analystes.
Les réserves de produits distillés ont reculé quant à eux de 2,4 millions de barils, une baisse d’un niveau huit fois supérieur aux estimations des analystes.
Les stocks d’essence ont quant à eux chutés de 400.000 barils, alors que les experts tablaient sur une hausse.
Principales explications d’un tel phénomène : la réduction des volumes produits par les raffineries en fin d’année, notamment au Texas. Objectif : réduire autant que faire se peut le montant d’une taxe annuelle prélevée fin décembre.
Précisons tout de même, qu’avant même la publication du rapport du DoE les cours avaient ouvert en hausse, dopés par l’annonce d’un prêt de la BCE à 523 banques de la zone euro.
Sources : AFP, Reuters
