La direction de FagorBrandt veut obtenir un délai

« Ce délai (…) doit permettre aux candidats à la reprise de compléter et améliorer leur projet de reprise, en coordination également avec les organes de la procédure hors de France, pour trouver des solutions communes », ont expliqué la direction des sociétés de FagorBrandt et les administrateurs judiciaires dans un communiqué commun.

Le tribunal de commerce de Nanterre doit examiner le 13 février les offres de reprise de FagorBrandt.

Une offre de reprise est portée par le groupe algérien Cevital, qui prévoit actuellement de conserver uniquement les usines de Vendôme et Orléans de FagorBrandt, ainsi que le siège et les services après-vente, soit 1.200 des 1.800 salariés du groupe en France.

L’actuel PDG veut défendre son offre devant le tribunal 

Une autre offre de reprise partielle, concernant les sites vendéens (La Roche-sur-Yon, Aizenay) du groupe, est menée par l’entreprise de plasturgie Variance Technologies, portant sur 207 emplois sur 440.

Son PDG Francis Perrin a déclaré vendredi à l’AFP qu’il comptait défendre son offre devant le tribunal, mais qu’il n’avait « pas pu la compléter » et estimait avoir « des chances extrêmement maigres ».

Francis Perrin a toutefois évoqué l’hypothèse d’un délai supplémentaire que pourrait décider le tribunal pour l’examen des offres.

La demande de report de cet examen pour laisser plus de temps à Variance Technologies a été appuyée vendredi par les syndicats mais aussi les représentants politiques vendéens.

« Mais il faut un délai suffisant: s’ils donnent quinze jours, c’est parfaitement insuffisant, il faut au moins un mois », a dit Francis Perrin.

(Avec AFP)


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