Jeudi, le sucre brut aura ainsi affiché un plus haut depuis le 25 mars dernier à New-York, s’échangeant à 18,24 cents la livre.
Au final, les prix auront progressé de 5 % en l’espace d’une seule semaine, hausse d’autant plus importante qu’elle survient en contexte d’offre abondante. Le soufflé semblant toutefois retomber vendredi, le cours chutant à 478,60 dollars à la cloture après s’être envolé en milieu de semaine.
Selon la fédération professionnelle Unica, les moulins de la région Centre-sud du Brésil (laquelle concentre l’essentiel des cultures sucrières du pays) ont ainsi broyé 7,5% de moins de cannes à sucre durant la première quinzaine de septembre qu’au cours des quinze jours précédents.
Autre impact à surveiller : compte-tenu des fortes pluies enregistrées, le taux en sucre des cannes pourrait se réduire encore, alors qu’il est d’ores et déjà inférieur à celui observé en 2012. Une situation pouvant au final conduire les agriculteurs à se tourner vers la production d’éthanol au détriment du sucre alimentaire.
Et ce, d’autant plus que l’éthanol constitue déjà plus de la moitié des débouchés. Ainsi, 44,97% de la canne récoltée jusqu’ici dans la région de Centre-sud a été destinée à la fabrication de sucre contre 49,50% l’année dernière.
Au final, vendredi, sur le Liffe de Londres, la tonne de sucre blanc pour livraison en décembre chutait fortement en fin de journée, après avoir débuté à 488,10, après avoir atteint 490,80 dollars mercredi soir et 488,60 dollars jeudi soir. Des prises de bénéfices pourraient expliquer le phénomène.
Parallèlement, sur le NYBoT-ICE à New York, la livre de sucre brut pour livraison en mars 2014 valait 18,02 cents contre 17,73 cents en fin de semaine dernière.
Sources : AFP, ats
Elisabeth Studer – 28 septembre 2013 – www.leblogfinance.com