Le gouvernement va réformer la carte hospitalière

La réforme de la carte hospitalière c’est pour bientôt. Selon Les Échos, Emmanuel Macron va annoncer la création d’un réseau d’établissements hospitaliers de proximité ouverts aux professionnels de santé de ville. « Ces structures légères disposeront de lits. On pourra éventuellement s’y faire opérer de jour, y réaliser une radio ou une prise de sang, mais ils ne seront pas équipés de lourds plateaux techniques, contrairement aux hôpitaux de plein exercice » affirment Les Échos.

C’est mardi en début d’après-midi, après le discours du chef de l’État, que la ministre de la Santé, Agnès Buzyn détaillera une réforme baptisée « Ma santé 2022: un engagement collectif ». Un intitulé censé confirmer que ce ne sera « pas une énième réforme de l’hôpital », comme elle l’affirmait déjà en début d’année. La ministre de l’Enseignement supérieur, Frédérique Vidal, sera d’ailleurs présente à ses côtés, laissant augurer de nouvelles annonces sur les études de santé.

La première année des études de santé en question

Après la refonte des épreuves classantes pour les futurs internes en médecine, actée en juillet, le gouvernement doit encore s’attaquer à la première année des études de santé (Paces) et son impitoyable sélection sur concours. Un « effroyable gâchis », selon le Premier ministre Edouard Philippe, qui avait promis en février « une réflexion sans tabou » sur le « numerus clausus » fixant depuis un demi-siècle le quota d’étudiants admis en deuxième année.

L’exécutif se sait toutefois attendu sur l’hôpital. Emmanuel Macron a lui-même mis la barre très haut, au niveau de son illustre prédécesseur Charles de Gaulle. « Le rendez-vous que nous avons aujourd’hui avec notre hôpital est aussi important que celui de 1958, quand on a créé l’hôpital public actuel », avait-il prévenu en avril.

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