Le PDG du groupe ADP n’exclut pas des suppressions d’emploi

Le PDG du groupe ADP (ex-Aéroports de Paris), Augustin de Romanet, a prévenu vendredi qu’il n’était pas exclu que l’opérateur aéroportuaire procède à des suppressions d’emplois en raison des répercussions sur son activité de la pandémie liée au nouveau coronavirus, annonçant également une réduction de moitié des investissements du groupe.

« Je n’exclus pas effectivement des mesures qui concernent l’emploi », a déclaré Augustin de Romanet sur RTL, en soulignant qu’il souhaitait(ait) limiter au maximum les suppressions d’emploi ».

« Nous aurons des discussions dès le mois de juillet (avec les représentants du personnel) afin qu’ils soient eux-mêmes fixés sur le devenir de l’entreprise », a-t-il ajouté.

Un CA amputé de 2,5 milliards d’euros

Le PDG du gestionnaire des aéroports parisien, qui avait déjà estimé que la crise sanitaire devrait amputer son chiffre d’affaires de 2,5 milliards d’euros cette année, a annoncé que les investissements du groupe allaient par conséquent être divisés par deux.

« Nous avions prévu d’investir environ un milliard par an et ce chiffre va baisser aux alentours de 400 à 500 millions », a-t-il précisé.

Interrogé sur le projet de privatisation d’ADP, il a indiqué qu' »à (sa) connaissance, le ministre de l’Economie considère que ce n’est plus d’actualité ».

La ministre de la Transition écologique et solidaire Elisabeth Borne, dont le portefeuille recouvre également les Transports, a déclaré lundi que ce projet n’était « pas le sujet des mois qui viennent », en ajoutant « au-delà de 2022 on verra ».

(avec Reuters)

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