Les 5 infos du jour : l’essentiel et l’insolite

Afin de ne rien rater de l’actualité, Challenges vous propose les trois infos principales du jour avec, en prime, deux news insolites.

2014, cru exceptionnel pour le marché de l’art

C’est un montant historique. En 2014, le chiffre d’affaires des enchères publiques d’art dans le monde a atteint 15,2 milliards de dollars (13,5 milliards d’euros). Une hausse de 26% que le président-fondateur d’Artprice.com, Thierry Ehrmann, qualifie de « résultat époustouflant ». En une décénnie, le marché de l’art aura progressé de 300%. 

L’année dernière a été marquée par un record de 1.679 enchères supérieures ou égales à un million d’euros. C’est quatre fois plus qu’il y a 10 ans. Le marché du très haut de gamme tire son épingle du jeu. En 2005, seules 18 oeuvres avaient été vendues pour 10 millions de dollars ou plus (hors frais). Elles ont été au nombre de 125 en 2014. L’artiste le plus prisé est Andy Warhol. Les enchères pour les oeuvres du pape du « pop art » ont atteint 569 millions de dollars l’année dernière !

Par ailleurs un phénomène semble s’accentuer. La mondialisation du marché de l’art prend, en effet, de plus en plus d’ampleur. Pour preuve, c’est la Chine qui se taille la part du lion, talonnée de près par les Etats-Unis.

Les Français donnent plus de crédit aux entreprises

Selon l’agence de conseil en stratégie ELAN-Edelman et son Trust Barometer, les citoyens de l’hexagone sont 30% à faire confiance aux entreprises en 2015. Ils n’étaient que 27% l’année dernière. Si cette hausse semble faible au premier regard, elle est à mettre en relation avec les résultats concernant les 26 autres pays interrogés pour l’étude. En effet, alors que dans la majorité de ces derniers, la confiance est à la baisse, les Français se situent à contre-courant.

Les entreprises familiales sont de loin les plus populaires avec un taux de confiance culminant à 72%. Des valeurs comme l’intégrité et l’engagement leurs sont associées et nul doute que cette belle côte de popularité tire l’indice vers le haut. D’ailleurs moins d’un Français sur deux accorderait du crédit à une entreprise d’Etat ou une entreprise privée non familiale.

Et si le Royaume-Uni quittait l’Europe ? 

Cette hypothèse hérisse les poils de Denis MacShane, ancien ministre travailliste des Affaires européennes. Les Britanniques se rendent aux urnes pour les élections générales en mai prochain. En cas de victoire, le chef du gouvernement, David Cameron, s’est engagé à organiser un référendum sur le maintien du royaume au sein de l’Union européenne.

Selon MacShane, la majorité du peuple britannique souhaiterait le retour à « un splendide isolement » et la question européenne serait la priorité n°1 du peuple. De plus, les dangers pour les européistes arriveront de toutes parts avec un UKIP (parti de l’eurosceptique Nigel Farage) crédité de 15% des scrutins et des indépendistes écossais en position de force sur leur terre natale. L’issue du scrutin sera décisive mais quoi qu’il arrive, la question du maintien du Royaume-Uni dans l’UE n’a jamais, autant, été d’actualité.

Des musées américains qui valent le détour

Lors de votre prochain passage sur les terres de l’Oncle Sam, vous pourriez vous rendre dans l’un de ces édifices plus loufoques les uns que les autres. Les Etats-Unis comptent en effet plusieurs musées à l’originalité sans pareille. 

Les fans du Tabasco pourront par exemple se rendre en Louisianne afin de découvrir le sanctuaire de l’assaisonnement pimenté ou aller à Gatlinburg dans le Tennessee voir l’impressionnante collection de 200.000 duos sel et poivre réunis par un couple de retraités. 

Il y en a pour tous les goûts. Du musée international de la banane à celui des canettes de bières en passant par le temple de Big Foot.

Les bricoleurs de génie de Cuba

A Cuba on peut trouver des réparateurs de tout et n’importe quoi. Certains habitants de l’île se sont fait une spécialité de remettre en état parapluies, matelas ou ustensiles de cuisine. 

On peut les trouver à tous les coins de rue et ces derniers font des merveilles comme Raul, cordonnier de son état : « Ici tout peut être réparé, et même quand c’est délicat, on pose un patch, on colle, on coud et c’est réglé ». 

La raison du phénomène trouve sa source dans le sévère embargo que subit l’île communiste et qui rend hors de prix pour de nombreux habitants certains objets indispensables du quotidien. Le but de ces faiseurs de miracles est donc de prolonger, au delà du possible, leur durée d’exploitation.


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