Paris, ville préférée des Français

Sur le même sujet

Les habitants des régions n’aiment guère les Parisiens mais ils adorent Paris… Contrairement aux idées reçues, Paris et Bordeaux sont les deux villes préférées des Français, selon un classement réalisé par l’institut de sondages BVA pour la presse régionale, qui place Toulouse en troisième position et Marseille en dernier.

 Selon ce sondage publié mardi 23 avril, 52% des 6.500 personnes questionnées pour l’enquête indiquent que Paris est leur ville préférée, suivie de Bordeaux (37%), devant Toulouse (33%), Montpellier (31%) et Lyon (30%).

 Lille et Marseille arrivent en queue de peloton, avec 18% pour la capitale du Nord et seulement 15% pour la cité phocéenne qui se classe bonne dernière de ce top ten des villes préférées des Français.

 Au milieu de ce classement se situent Nantes, 25%, 6e ex aequo avec Strasbourg et Nice (24%, 8e), précise ce sondage réalisé par l’institut BVA par internet du 25 février au 5 mars.

 La popularité des villes n’est liée ni à leur emplacement géographique sur une échelle Nord-Sud ni au nombre de leurs habitants, indique BVA qui ne livre pas d’autre analyse sur les critères de choix.

 Cependant, les catégories socio-démographiques et politiques des personnes interrogées influent sur ce classement. Ainsi, les femmes sont plus nombreuses à préférer Paris (55% contre 48% des hommes), de même que les CSP + (57% contre 46% des CSP -), également attirées par Lyon (33% contre 26%). Le choix des CSP – se porte en revanche sur Nice (26%, contre 20% des CSP+).

 Les sympathisants de gauche choisissent Nantes (29% contre 23 des personnes plutôt à droite, Lille (21% contre 16%) et Marseille (17% contre 12%). Ceux de droite se portent plutôt sur Bordeaux (41% contre 32% des sympathisants de gauche) et Nice (32% contre 18%).

Par ailleurs, ces villes sont généralement plus souvent préférées dans leur région et dans celles alentours mais nettement moins dans celles les plus éloignées.

La représentativité de cet échantillon a été assurée grâce à la méthode des quotas, appliquée aux variables suivantes: sexe, âge et CSP du chef de famille, selon l’institut BVA qui ne précise pas la marge d’erreur. Le total peut être supérieur à 100%, car trois réponses étaient possibles.

(Avec AFP)


Challenges.fr – Toute l’actualité de l’économie en temps réel