Pas de « concurrence déloyale » se défend Blablacar face à l’Espagne

Après les mouvements de réprobation autour d’Uber, verrons-nous bientôt d’autres réactions du même style autour du phénomène Blablacar ?
A l’heure actuelle c’est de l’autre de côté des Pyrénées que le concept fait tousser …
La start-up française Blablacar  vient certes de rejeter aujourd’hui les accusations de concurrence déloyale portées contre elle en Espagne par la confédération patronale des sociétés d’autocar, accusations dont elle devra répondre devant la justice en octobre prochain.

« Nous confirmons avoir reçu la notification de la plainte déposée par la confédération Confebus pour concurrence déloyale. Nous nions complètement cette accusation », a ainsi affirmé Blablacar  dans un communiqué.

« Blablacar n’est pas un moyen de transport, mais un réseau social qui met en lien des particuliers qui voyagent vers une même destination en ne partageant que les frais de voyage », a rappelé la start-up, tout en soulignant « qu’il n’y avait aucun but lucratif de la part de ses utilisateurs ».

La start-up française de covoiturage réfute ainsi toute comparaison avec les transports collectifs, estimant qu’elle met en relation des particuliers dans le but de partager les frais de transport et non pas de dégager un revenu supplémentaire. En tout état de cause, la société devra comparaître le 1er octobre prochain devant un tribunal de Madrid.

Précisons que la confédération patronale Confebus regroupe les entreprises espagnoles spécialisées dans le transport en autocar.

Sources : AFP, Blablacar

Elisabeth Studer – www.leblogfinance.com – 11 août 2015 –


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