Pierre Moscovici pose les jalons de sa politique économique européenne

« La France doit être le fer de lance du sursaut » du projet européen, assure le député du Doubs. Paris a « fait savoir qu’il souhaitait que la France détienne une vice-présidence de la nouvelle Commission européenne, présidée par Jean-Claude Juncker, dans le domaine économique.

C’est une position juste, précisément parce que l’agenda européen est majoritairement tourné vers la croissance et l’emploi et parce que, je le crois, la France est particulièrement bien placée pour peser en faveur d’une approche pragmatique et progressiste de l’Europe », argumente-t-il.

Une politique « globale et inventive »

« Si je suis désigné pour être le prochain commissaire européen français, je souhaite être un acteur résolu de la définition d’une politique économique globale et inventive », affirme-t-il encore.

« Toute mon expérience et toute ma vie politique – du ministère des Affaires européennes à la vice-président du Parlement européen puis à la tête de Bercy – m’ont préparé à relever ce défi à ce poste qui n’a vraiment rien, à mes yeux, d’un +lot de consolation+ mais qui est le prolongement de tout ce que j’ai accompli. Je suis prêt », insiste Pierre Moscovici.

François Hollande pourrait annoncer son choix le 14 juillet

Selon le Nouvel Observateur, le président François Hollande pourrait annoncer son choix lundi lors de son interview télévisée du 14 juillet.

« Je suis totalement européen, pas sans conditions, pas sans exigence, pas sans prendre en compte les attentes socio-démocrates – je reste fidèle à mon engagement socialiste », souligne encore l’ancien ministre.

« Je suis prêt, aussi – naturellement – pour le long processus de nomination jusqu’à la validation par le Parlement européen. C’est le président de la République qui va proposer le prochain commissaire français et c’est avec lui que nous avons formulé le projet européen que je défends », ajoute-t-il.

(Avec AFP)


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