Précisons alors que c’est avec une certaine discrétion qu’en octobre 2013, Robert Zoellick, l’ancien président de la Banque mondiale a rejoint Goldman Sachs en vue de conseiller la banque. Basé à Washington, il sera investi « des questions stratégiques mondiales » et supervisera le travail de ses seize conseillers internationaux, nous avait-on indiqué à l’époque.
Un retour aux sources en quelque sorte, puisque, si en juin 2012 Robert Zoellick avait achevé un mandat de cinq ans à la tête de la Banque mondiale, il avait auparavant travaillé pendant un an pour Goldman Sachs, comme vice-président chargé de l’international, après avoir occupé divers postes dans les administrations Bush et Reagan.
La nouvelle recrue « a une connaissance extraordinaire de l’économie mondiale et s’est consacré à aider les économies émergentes à atteindre leur plein potentiel », avait alors déclaré le PDG de Goldman Sachs, Lloyd Blankfein, dans un communiqué. Ajoutant que « son expérience et son avis seront importants pour nos clients et pour les aider à identifier des opportunités de croissance dans le monde. »
Robert Zoellick a salué pour sa part « la portée mondiale » de la banque, disant vouloir « l’aider à servir ses clients dans un contexte économique mondial changeant et difficile ».
Sources : AFP, Le Monde
Elisabeth Studer – 9 juillet 2016 – www.leblogfinance.com