Services pétroliers: GE et Baker Hughes finalisent leur fusion

Lorenzo Simonelli, responsable de l'ex-division pétrole et gaz de GE, ici le 11 octobre 2016 à Istanbul-AFP/Archives/OZAN KOSE Lorenzo Simonelli, responsable de l’ex-division pétrole et gaz de GE, ici le 11 octobre 2016 à Istanbul-AFP/Archives/OZAN KOSE

General Electric (GE) a annoncé lundi avoir finalisé la fusion de ses activités de services pétroliers avec le groupe Baker Hughes, ce qui va permettre à la nouvelle entité de rivaliser avec Schlumberger et Halliburton sur fond de prix bas du brut.

Cette fusion à 32 milliards de dollars donne naissance à une nouvelle entité, « Baker Hughes, a GE company » (une entreprise de GE), qui sera basée à la fois à Houston (Texas, sud) et à Londres.

Elle aura comme actionnaire majoritaire General Electric (62,5% du capital) et sera cotée sur le New York Stock Exchange (NYSE) sous le symbole boursier « BHGE ». Le début des échanges est prévu le 5 juillet.

Lorenzo Simonelli, responsable de l’ex-division pétrole et gaz de GE, en est le patron, tandis que Jeff Immelt, le PDG sortant de GE, présidera le conseil d’administration et Martin Craighead, l’actuel PDG de Baker Hughes, en sera le vice-président.

Cette transaction, dernière grosse opération effectuée par M. Immelt, visait à répondre au plongeon des prix du pétrole, qui a réduit la marge de manoeuvre des entreprises fabriquant des équipements et développant des technologies destinés au forage de puits pétroliers face aux majors.

GE et Baker Hughes, qui comptent réduire leurs coûts, espèrent que la nouvelle société sera en meilleure position dans ses négociations commerciales avec les groupes pétroliers et pourra rivaliser avec Schlumberger et Halliburton, les numéros 1 et 2 du secteur des services pétroliers.

A Wall Street, le titre GE gagnait 1,74% à 24,48 dollars vers 15H50 GMT, tandis que l’action Baker Hughes, dont c’est le dernier jour de cotation, bondissait de 5,19% à 57,34 dollars.

Challenges en temps réel : Économie