Vidéo. Nestlé méfiant après la signature de la charte avec la grande distribution

Le groupe Nestlé avait mis les petits plats dans les grands ce 16 novembre pour les assises annuelles de sa fondation organisées près de Tours, consacrées à l’alimentation et réunissant une jolie brochette de sociologues, experts en marketing, nutritionnistes et gastronomes. L’occasion pour Challenges d’interroger le président de Nestlé France Richard Girardot, sur le climat qui préside aux négociations tarifaires actuellement en cours entre son groupe et les centrales d’achat de la grande distribution.

Avec des marques aussi connues que Herta, Maggi, Buitoni, Nescafé, KitKat, Crunch, Nescafé, Mousseline, Friskies, Perrier, Vittel ou encore San Pellegrino (sans même compter les marques de desserts frais Nestlé et La Laitière, exploitées par Lactalis) Nestlé France est le plus gros fournisseur de produits alimentaires des magasins français. Son président Richard Girardot est aussi le seul à avoir osé dénoncer avec vigueur les exigences tarifaires des distributeurs.

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Aujourd’hui, après la signature d’une charte de bonne pratiques entre distributeurs, industriels, agriculteurs et associations de consommateurs, il salue les avancées permises par les débats des états généraux de l’alimentation mais il craint aussi que les distributeurs ne respectent pas un texte qui n’a rien de contraignant pour eux.

Un déménagement stratégique

Pour la première fois, Richard Girardot s’explique aussi sur le déménagement de son entreprise, la plus grosse filiale du groupe Nestlé, de son siège de Noisiel à Paris Porte de Versailles dans un immeuble flambant neuf de près de 50 000 mètres carrés et qui accueillera aussi des filiales aujourd’hui dans sept sites différents. Plus qu’un changement d’adresse, il s’agit d’un projet stratégique nécessitant de fédérer plus de 2500 salariés. 

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