Wall Street : niveaux records pour Dow Jones et S&P 500, boostés par la Fed

La Fed aura réussi son « coup ». Après avoir joué avec le feu en laissant croire à demi mots qu’elle pourrait réduire sa politique de son soutien exceptionnel à l’économie US – pour ne pas dire maintenir sous oxygène les Etats-Unis en faisant fonctionner la planche à billet – la Banque Centrale américaine a au final annoncé mercredi maintenir sa politique actuelle. Laquelle se traduit par l’achat mensuel de 85 milliards de dollars de bons du trésor et de titres hypothécaires.
Ce qui aura pour effet – effet recherché, voire but ultime, ne rêvons pas – de propulser Dow Jones et S&P 500 à des niveaux records.

Le Dow Jones Industrial Average aura ainsi progressé de 0,95% dans la journée, s’adjugeant 147,37 points à 15 677,10.
Parallèlement, le S&P 500 progressait de 1,22% ou 20,72 points, achevant la journée à 1725,48 points. Le Nasdaq Composite aura quant à lui gagné 37,94 points, en hausse de 1,01% à 3783,64.

Rappelons qu’à la mi-juin, alors que les marchés du monde entier redoutaient que Ben Bernanke, le patron de la Réserve fédérale américaine ne resserre sa politique monétaire, la banque centrale des Etats-Unis avait annoncé qu’elle maintenait en l’état sa politique de soutien exceptionnel à la reprise économique du pays. L’objectif d’un taux directeur compris dans une fourchette entre 0 et 0,25% et les injections de liquidités sur les marchés restaient donc alors d’actualité.

Quelques heures auparavant, les marchés redoutaient encore que Ben Bernanke n’annonce dans sa conférence de presse un calendrier de retrait progressif des mesures de soutien de la banque centrale américaine. Or, la simple évocation d’un basculement de politique en fait frémir plus d’un  :  le 22 mai dernier, 3 000 milliards de dollars étaient partis en fumée sur les places financières, rien qu’à l’idée qu’un tel scénario puisse voir le jour.  Les propos de Bernanke laissant entendre qu’un « resserrement prématuré de la politique monétaire (…) comporterait le risque substantiel de ralentir ou d’arrêter la reprise et causerait un plus fort recul de l’inflation » avaient alors fortement fait reculer les indices boursiers.

Sources : AFP, ats

Elisabeth Studer – 18 septembre 2013 – www.leblogfinance.com

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