Analyse et Stratégie : Deutsche Bank n'achète pas les françaises, encore moins les italiennes et plus les allemandes

L’économie allemande est le moteur de la zone euro ; de la même manière la Bourse de Francfort dicte la tendance à l’Euro Stoxx 50 de la zone euro. Si, sur les cinquante valeurs de l’indice, près de la moitié sont françaises, les allemandes pèsent un peu plus lourd. Siemens, SAP, Bayer et Allianz figurent, derrière Total, dans le Top 5 des plus grosses pondérations de l’indice. L’assureur Allianz pèse quatre fois plus que Vivendi ou Essilor, et même deux fois plus que L’Oréal. Alors, quand une action comme Allianz gagne 40% depuis le début de l’année, elle a sa petite influence sur l’Euro Stoxx 50 (+8,5% depuis le début de l’année, avec un impact positif d’environ 1,5% de l’assureur).

Allianz n’apparaît pourtant qu’en huitième position des meilleures performances de l’année sur le Dax 30 de la Bourse de Francfort. Le cours des actions de la compagnie aérienne Lufthansa et de l’électricien RWE ont plus que doublé depuis le début de l’année. Et, tellement la Bourse allemande s’est emballée, là où l’indice européen Stoxx des banques grappille 6% sur 2017, avec BNP Paribas qui progresse de seulement 5% et Société Générale qui perd 4%, Commerzbank affiche un gain de 80%. Maintenant, par rapport à il y a encore trois mois, les actions allemandes sont « un peu trop chères », juge-t-on chez Deutsche Bank.

La France, parmi les pays les plus chers

Dans sa dernière mise à jour de l'allocation d'actifs par pays, Deutsche Bank passe de « surpondérer » à « sous-pondérer » sur le marché allemand. La banque reste très largement à « sous-pondérer » sur l'Italie et la France.

Dans sa dernière mise à jour de l'allocation d'actifs par pays, Deutsche Bank passe de « surpondérer » à « sous-pondérer » sur le marché allemand. La banque reste très largement à « sous-pondérer » sur l'Italie et la France.

Dans sa dernière mise à jour de l’allocation d’actifs par pays, Deutsche Bank passe de « surpondérer » à « sous-pondérer » sur le marché allemand. La banque reste très largement à « sous-pondérer » sur l’Italie et la France.

Les stratégistes de la banque, qui abaissent leur recommandation sur le marché allemand de « surpondérer » à « sous-pondérer », s’attendent maintenant à ce que la Bourse de Francfort sous-performe « de plus de 5 % » le reste de l’Europe au cours des prochains mois. Ils en sont d’autant plus convaincus qu’ils tablent désormais sur une décélération de la reprise économique en zone euro (d’après la lecture qu’ils ont du sous-indice des nouvelles commandes de l’indice PMI des directeurs d’achats). D’un autre côté, bien sûr que pour un pays exportateur comme l’Allemagne, le repli de l’euro depuis près de trois mois est une bonne nouvelle pour la santé de ses entreprises mais, notent les stratégistes de Deutsche Bank, la Bourse de Francfort, en baisse cet été quand l’euro oscillait autour de 1,2 dollar, au plus haut depuis début 2015, a rebondi plus fortement en septembre et octobre que l’euro s’est replié.

L’Allemagne vient grossir les rangs des pays considérés comme chers d’un point de vue boursier, où figurent déjà les Pays-Bas, la France, l’Autriche, la Belgique, l’Irlande, l’Italie, la Norvège et le Portugal.

L’Allemagne vient grossir les rangs des pays considérés comme chers d’un point de vue boursier, où figurent déjà les Pays-Bas, la France, l’Autriche, la Belgique, l’Irlande, l’Italie, la Norvège et le Portugal.

L’Allemagne vient grossir les rangs des pays considérés comme chers d’un point de vue boursier, où figurent déjà les Pays-Bas, la France, l’Autriche, la Belgique, l’Irlande, l’Italie, la Norvège et le Portugal.

C’est ainsi que l’Allemagne vient grossir les rangs des pays considérés comme chers d’un point de vue boursier, où figurent déjà les Pays-Bas, la France, l’Autriche, la Belgique, l’Irlande, l’Italie, la Norvège et le Portugal. Deutsche Bank reste acheteur des actions anglaises et espagnoles et recommande désormais l’achat des actions suisses, arguant de la dépréciation du franc par rapport à l’euro et de la surperformance à attendre des titres des sociétés pharmaceutiques.

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