Selon l’Autorité des statistiques grecques (Ase), le taux de chômage de la Grèce a poursuivi sa progression en mars dernier, s’établissant désormais à 21,9% contre 21,4% en février.
La crise de la dette et l’importante récession qui frappent actuellement le pays plombent un peu plus chaque jour le marché du travail. Les jeunes figurent parmi la population la plus touchée par le manque d’emplois.
Au total, en mars, la Grèce comptait 1 075 081 chômeurs en mars contre 1 070 724 en février dernier.
Parallèlement, le taux de chômage chez les jeunes non-scolarisés de 15 à 24 ans s’élevait à 52,8% contre 53,8% en février 2012. Il y a un an, ce taux n’était encore « que » de 42%.
Un quart des femmes (25,8%) se retrouvent également sans emploi, ce taux n’étant que de 18,9% chez les hommes.
La région frontalière de Macédoine-Thrace constitue celle la plus touchée avec un taux de chômage de 24,3% en mars, devant l’Epire à 23,3% et l’Attique, région d’Athènes où se concentre plus du tiers de la population grecque, avec un taux à 22,6%.
Depuis 2010, le chômage a plus que doublé en Grèce, le phénomène augmentant à la suite du déclenchement de la crise de la dette.
Les coupes budgétaires imposées par l’Union européenne (UE) et le Fonds monétaire international (FMI) en échange de leur soutien financier ont amplifié le phénomène de fermetures et de faillites d’entreprises, elles-mêmes consécutives à la situation de crise.
Précisons également que le taux de chômage de la Grèce est presque le double de la moyenne des 17 pays de la zone euro, laquelle tournait autour de 11 % en mars dernier.
Sources : AWP, AFP
