La Bourse de New York évolue de record en record

Alors que certains experts redoutaient l’effet baissier qu’aurait pu engendrer à très court terme l’arrivée à échéance des mesures budgétaires et fiscales US, la Bourse de New York semble – pour l’instant – faire fi de telles considérations.
Mieux encore, le Dow Jones, son indice vedette a affiché pour la cinquième journée consécutive un record historique en clôture, progressant de 0,35% ou de 50,22 points, à 14 447,29 points, le Nasdaq gagnant pour sa part 0,26% ou 8,50 points, à 3252,87 points, chose que ne s’était plus vue depuis le 7 novembre 2000.
L’indice élargi Standard and Poor’s 500 finissant quant à lui en hausse de 0,32% ou 5,04 points, à 1556,22 points, frôlant de près son plus haut niveau en clôture (1565,15 points) franchi le 9 octobre 2007.
Raisons d’une telle envolée : l’annonce faite vendredi d’une baisse du taux de chômage américain à 7,7% en février.
Un nouvel emballement est même possible si l’on en croit certains analystes, ces derniers estimant que le franchissement d’un nouveau record pour le S&P 500 aurait un effet psychologique très positif sur les courtiers et les investisseurs, cet indice étant considéré par nombre d’entre eux comme l’indice de référence.
A l’heure actuelle, les marchés ne semblent pas vouloir s’attendre à un recul à court terme, même si certains experts prévoient déjà que des niveaux aussi élevés ne puissent se maintenir très longtemps.
Au final, la bonne tenue de la place boursière en étonne certains, et ce, d’autant plus qu’aucune nouvelle en provenance de l’étranger ne permet d’expliquer une telle envolée.

Au contraire, la production industrielle de la Chine a connu son rythme le plus lent depuis 2009 durant la période janvier-février.

En Europe, la crise politique en Italie est plutôt vue négativement par les investisseurs, lesquels redoutent qu’un gouvernement de coalition ne se forme avant longtemps. Un contexte aggravé par la rétrogradation d’un cran de la note du pays effectuée vendredi par l’agence de notation Fitch.

Reste, en tout état de cause, que l’échéance budgétaire US du 27 mars arrive à grands pas. Laquelle pourrait
être synonyme d’une fermeture des services non essentiels de l’administration … et de falaise fiscale. Les élus ne disposent en effet que de quelques jours pour boucler une loi de financement couvrant les six derniers mois de l’exercice budgétaire actuel.

Rappelons que le 1er mars dernier, sont entrées en vigueur des coupes automatiques dans les dépenses de l’État fédéral de 85 milliards de dollars sur les sept prochains mois. De quoi, selon les dires même de Barack Obama menacer à terme l’emploi et la croissance des Etats-Unis, première économie mondiale.

Sources : AFP, Reuters

Elisabeth Studer – www.leblogfinance.com  – 11 mars 2013


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