Le cours du café victime de la morosité ambiante


coffee_colombie-cafe995.jpgLe cours du café a souffert cette semaine de la morosité ambiante qui règne actuellement sur les marchés, la crise ne favorisant pas le volume d’échanges, et ce d’autant plus en cette période de fêtes de fin d’année.

Lundi, le prix de l’arabica est même tombé à New York à 212,35 cents, correspondant à plus bas depuis décembre 2010. Il aura toutefois pu limiter ses pertes les jours suivants.

Autre facteur baissier : un niveau de récolte supérieur aux attentes au Brésil, leader mondial de la production de café.

Rappelons que les estimations officielles tablent, pour l’année débutée en octobre, sur une production brésilienne supérieure d’au moins 27% à la saison 2010-11. Précisons toutefois   que cette dernière constituait une année de faible rendement selon le cycle pluriannuel de la production caféière.

Certains analystes considèrent néanmoins que certes, si que la situation   devrait contribuer à compenser les récoltes médiocres en Colombie  (3e exportateur mondial de café), durement impactées par de mauvaises conditions météorologiques, son incidence sur les prix devrait être limitée.

En effet, en 2012, le Brésil devrait dépasser les Etats-Unis comme leader mondial de consommation de café, ce qui le cas échéant limiterait d’autant ses exportations.

Au final, sur le Liffe de Londres, la tonne de robusta pour livraison en mars valait 1.845 dollars vendredi en début de matinée contre 1.903 dollars vendredi dernier.

Parallèlement sur le NYBoT-ICE à New York, la livre d’arabica pour livraison en mars s’échangeait à  220,75 cents contre 218 cents la semaine précédente.

Sources : AFP, ats 

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