Municipales à Paris : comment ça marche ?

C’est une surprise : la candidate de l’UMP, Nathalie Kosciusko-Morizet, arrive en tête au premier tour des élections municipales à Paris. Pourtant, elle a peu de chances de conquérir la mairie dimanche, du fait des règles de scrutin particulières dans la capitale. Explications.

Fonctionnement du scrutin

A Paris, les votes sont comptabilisés par arrondissement. Les parisiens votent pour élire les conseillers municipaux de leur arrondissement. Chaque arrondissement se voit ainsi attribué un certain nombre de sièges (527 au total).
Parmi ces 527 conseillers municipaux figurent 163 conseillers de Paris qui sont désignés proportionnellement à la population de leur arrondissement (exemple : le 15e arrondissement, le plus peuplé de Paris, compte 17 sièges de conseillers de Paris à pourvoir, tandis que le 5e arrondissement n’en compte que 4). Ce sont ces conseillers de Paris qui éliront ensuite le maire de Paris le 5 avril 2014. Le candidat qui obtient plus de 82 voix sur les 163 sera alors officiellement élu maire de la ville.

Enjeux du second tour

L’élection du maire de Paris ne se fait donc pas au suffrage universel direct. Conséquence : même si la majorité des parisiens vote pour un parti, le candidat de celui-ci n’a pas pour autant la garantie d’être élu. Tout l’enjeu du scrutin parisien réside donc dans certains arrondissements clés, et notamment les 12e et 14e que la droite tente de reprendre à la gauche pour faire basculer ces élections. Mais dans ces arrondissements, la gauche sort largement vainqueur au premier tour et part en ballotage favorable pour le second tour de dimanche. Ce qui devrait donc lui permettre de conserver la mairie…

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