Que faire pour limiter la perte de revenus au moment de la retraite ? Voici le plan de bataille élaboré par Sylvain Bonnet, conseiller en gestion de patrimoine, pour ce couple âgé de 45 ans. Découvrez sa solution dans la nouvelle rubrique de MoneyVox « Argent en famille ».
Le profil des clients
- Madame, 45 ans, travaille dans le négoce de vin (32 000 euros nets de revenus par an)
- Monsieur, 45 ans, responsable ressources humaines dans l’industrie (90 000 euros nets de revenus par an)
- Le couple habite à Drumettaz-Clarafond en Savoie. Mariés sans contrat (communauté légale réduite aux acquêts), ils ont 2 enfants.
- Impôt sur le revenu : 18 400 euros avec un taux marginal d’imposition de 30%
Quelle est la problématique de vos clients ?
Sylvain Bonnet est conseiller en gestion de patrimoine à Méry (73). Il est membre de Neofa, plateforme de mise en relation avec des conseillers indépendants.
Sylvain Bonnet : « Propriétaires de leur résidence principale estimée à 380 000 euros, ils doivent encore rembourser 180 000 euros sur 18 ans. Ils pensent à leur retraite et cherchent des solutions pour éviter une baisse trop importante de leurs ressources. Leur capacité d’épargne supplémentaire actuelle est de 300 euros par mois. »
Qu’est-ce qui vous semble adapté à cette situation ?
S.B. : « Vu le montant conséquent d’impôts sur le revenu qu’ils payent, je leur ai proposé de faire un investissement en loi Giradin, chaque année, de 16 000 euros avec à la clef une réduction d’impôt qui atteint 18 400 euros dans le cadre de cette opération. Cela leur permet d’annuler complètement le montant d’impôt sur le revenu à verser au fisc. Avec le gain de réalisé de 2 400 euros, soit 200 euros par mois, ce couple a ouvert le contrat d’assurance vie Target + de Primonial, assuré par Oradéa Vie. Les versements mensuels permettent de lisser les risques de secousses sur les marchés puisqu’ils se font à égalité sur deux ETF actions internationales (MULTI UNITS FRANCE – LYXOR MSCI WORLD UCITS ETF et LYXOR STOXX EUROPE 600 HEALTHCARE UCITS ETF ACC). Sur un horizon de 15 ans, il est raisonnable de pouvoir obtenir un capital de 50 340 euros, soit un rendement de 4% par an net de frais et de fiscalité. »
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Mais que faire des 300 euros de capacité d’épargne mensuelle ?
S.B. : C’est le deuxième étage du dispositif. Comme mes clients disposaient d’immobilier dans leur patrimoine seulement via leur résidence principale, je leur ai suggéré d’investir à crédit, sans apport, dans des SCPI (50% Pierval Santé et 50% Epargne Pierre) pour profiter des taux d’intérêt en baisse et de la déductibilité des intérêts. Ils ont donc emprunté 200 000 euros sur 25 ans à 2,75%. Ce taux est plus élevé que pour l’achat d’un bien immobilier car les banques sont toujours frileuses pour financer des SCPI surtout quand il ne s’agit pas de celles qu’elles commercialisent. Cette opération nécessite au total un effort d’épargne de 306 euros par mois si on soustrait les charges du prêt et la fiscalité aux loyers encaissés.
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En soldant l’emprunt au bout de 15 ans, le capital généré pour mes clients grâce à ces parts de SCPI devrait atteindre près de 110 000 euros, soir un taux de retour sur investissement de 8,9%. Au final, sur 15 ans, mes clients pourraient compter sur un capital supplémentaire de 159 481 euros nets de frais et de fiscalité (50 340 euros d’assurance vie + 109 141 euros de SCPI). A titre de comparaison, une stratégie classique uniquement basée sur 300 euros de versements mensuels sur 15 ans en assurance vie avec un rendement de 4% génère un capital 77 018 euros. »
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