Centrale de Fukushima : fuite d’eau radioactive d’un réacteur

fukushima-arrosage-nuclear-plant-japan.jpgLa centrale de Fukushima  n’a pas dit son dernier mot … ou plutôt n’a pas rendu son dernier râle. 

Selon l’agence Kyodo News, près de 8,5 tonnes d’eau radioactive ont fui d’un réacteur de la centrale nucléaire japonaise.

Rappelons que cette dernière avait été gravement endommagée à la suite d’un séisme et un tsunami en mars 2011.

L’opérateur de la centrale, Tokyo Electric Power Company (Tepco) a indiqué que la fuite avait eu lieu dans le réacteur numéro 4.

Les raisons d’un tel « incident » : la rupture de certaines conduites à l’intérieur du bâtiment abritant ledit réacteur.

La fuite a été détectée mardi soir au premier étage par le personnel de la centrale. Dix minutes plus tard, la fermeture d’une valve aurait permis de l’arrêter, de ce fait, l’eau n’aurait pas quitté l’enceinte du réacteur.

D’après les niveaux de radioactivité mesurés, TEPCO  a par ailleurs pu établir qu’il s’agissait bien d’eau provenant de l’intérieur du réacteur.

A l’heure actuelle, l’exploitant de la centrale tente de trouver les raisons pour lesquelles les conduites d’eau ont été endommagées.

La dégradation pourrait être liée aux températures très froides de ces derniers jours, ces dernières étant descendues au-dessous de -8 °C. Les explorations menées après le tsunami du 11 mars dernier pourraient être également à l’origine du problème.

Lundi, TEPCO a par ailleurs reconnu qu’il existait 14 points de fuite sur le site de la centrale nucléaire n°1 de Fukushima.

Rappelons qu’en mars 2011, ce qu’on peut constituer être la pire catastrophe nucléaire depuis celui de Tchernobyl, en Ukraine, en 1986, avait frappé le Japon  …. voire une grande partie de la planète.

Au lendemain du séisme, le 12 mars 2011, un premier réacteur avait explosé, causant l’effondrement du toit du bâtiment. Le 14 mars, le réacteur 3 avait lui aussi explosé, tandis que le 15 mars, un incendie s’était déclenché au niveau du réacteur 4.

L’opérateur de la centrale, Tepco, avait alors fait déverser des tonnes d’eau de mer puis d’eau douce en vue de stopper la fusion des barres de combustible. Provoquant une large contamination  des eaux, de l’air et des aliments.

Sources : AFP, Crionline

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