Ces dix premières grandes entreprises victimes du Covid

La délégation Unédic AGS, dont la mission est de garantir les salaires lorsqu’une entreprise est en difficulté, a publié un rapport sur les défaillances d’entreprises depuis le début de la crise sanitaire. Son constat rejoint celui de précédents rapports de différents organismes sur le sujet, notamment celui de la Banque de France : à savoir une baisse paradoxale du nombre de faillites. « L’interprétation à retenir pourrait se trouver dans les effets du train de mesures prises par le gouvernement pour aider les entreprises à surmonter leurs difficultés actuelles. A l’évidence, ces mécanismes de stabilisation ont permis de geler un certain nombre de situations pouvant conduire à des dépôts de bilan », explique le rapport. Le même document note toutefois « que cette analyse macro n’a pas empêché un certain nombre de dépôts de bilan retentissants d’entreprises dont l’effectif dépasse le seuil de 1.000 salariés ». 

Voici le classement, selon ce rapport trimestriel de l’Unédic AGS, des dix principales défaillances d’entreprises avec à chaque fois le nombre d’emplois menacés. Nombre de ces sociétés ont trouvé des repreneurs à la barre des tribunaux de commerce, mais pas toutes. 

1 – La Halle : commerce de détail lié à l’habillement (avec 1.305 établissements sous 4 enseignes), qui emploie 4.731 salariés. Redressement judiciaire ouvert le 2 juin par le tribunal de commerce de Paris puis jugement de cession prononcé le 8 juillet.

Manifestation de salariés de la Halle à Issoudun en juin 2020. 

2 – Serare, restauration traditionnelle (enseigne Courtepaille avec 300 restaurants),

La délégation Unédic AGS, dont la mission est de garantir les salaires lorsqu’une entreprise est en difficulté, a publié un rapport sur les défaillances d’entreprises depuis le début de la crise sanitaire. Son constat rejoint celui de précédents rapports de différents organismes sur le sujet, notamment celui de la Banque de France : à savoir une baisse paradoxale du nombre de faillites. « L’interprétation à retenir pourrait se trouver dans les effets du train de mesures prises par le gouvernement pour aider les entreprises à surmonter leurs difficultés actuelles. A l’évidence, ces mécanismes de stabilisation ont permis de geler un certain nombre de situations pouvant conduire à des dépôts de bilan », explique le rapport. Le même document note toutefois « que cette analyse macro n’a pas empêché un certain nombre de dépôts de bilan retentissants d’entreprises dont l’effectif dépasse le seuil de 1.000 salariés ». 

Voici le classement, selon ce rapport trimestriel de l’Unédic AGS, des dix principales défaillances d’entreprises avec à chaque fois le nombre d’emplois menacés. Nombre de ces sociétés ont trouvé des repreneurs à la barre des tribunaux de commerce, mais pas toutes. 

1 – La Halle : commerce de détail lié à l’habillement (avec 1.305 établissements sous 4 enseignes), qui emploie 4.731 salariés. Redressement judiciaire ouvert le 2 juin par le tribunal de commerce de Paris puis jugement de cession prononcé le 8 juillet.

Manifestation de salariés de la Halle à Issoudun en juin 2020. 

2 – Serare, restauration traditionnelle (enseigne Courtepaille avec 300 restaurants), qui emploie 2.980 salariés. Redressement judiciaire ouvert le 29 juillet par le tribunal de commerce d’Evry.

3 – Orchestra Prémaman, commerce de détail lié à l’habillement (304 points de vente), qui emploie 1.655 salariés. Redressement judiciaire d’avril par le tribunal de commerce de Montpellier avec jugement de cession prononcé depuis.

664 act entreprise Magasin Orchestra Premaman, mode et accessoire pour enfants, - l\'enseigne Orchestra en attente du nom du repreneur - REA_287826_001

4 – Groupe Kidiliz, dont Z Retail (130 magasins), commerce de détail lié à l’habillement, qui emploie 1.617 salariés. Redressement judiciaire ouvert le 10 septembre par le Tribunal de Commerce de Paris.

5 – Bio C’Bon, enseigne de distribution spécialisée dans l’alimentaire, qui emploie 1.122 salariés (avec 158 magasins au total). Redressement judiciaire ouvert le 3 septembre par le tribunal de commerce de Paris.

6 – Arcadie Sud Ouest, transformation et conservation de la viande, qui emploie 650 salariés (et 996 pour le groupe). Redressement judiciaire ouvert le 1er juillet par le tribunal de commerce de Montpellier.

7 – Presstalis (siège), activités de messagerie pour la presse, qui emploie 433 salariés (sur les 1.000 pour le groupe). Redressement judiciaire ouvert en mai et converti en liquidation le 1er juillet par le tribunal de commerce de Paris.

8 – Groupement d’employeurs profession Sport Loisirs, mise à disposition de personnel, qui emploie 295 salariés. Redressement judiciaire ouvert le 7 juillet par le tribunal judiciaire de Belfort.

9 – Peugeot Japy Technologies, fabricant d’équipements automobiles, qui emploie 272 salariésRedressement judiciaire ouvert le 30 juin par le tribunal de commerce de Paris.

10 – Phildar, commerce de gros de textiles (tricot,prêt-à-porter), qui emploie 256 salariés répartis dans 115 magasins. Sauvegarde ouverte le 1er juillet et convertie le 21 juillet en redressement judiciaire par le tribunal de commerce de Lille.

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