Devises et taux : Paris et Rome ne veulent pas de Weidmann à la tête de la BCE-presse

15 septembre (Reuters) – La France et l’Italie ont informé l’Allemagne qu’elles étaient ouvertes à une candidature allemande à la présidence de la Banque centrale européenne, mais qu’elles s’opposaient à celle du président de la Bundesbank Jens Weidmann, a rapporté vendredi Der Spiegel.

Le mandat de l’actuel président de la BCE, l’Italien Mario Draghi, s’achève à la fin 2019.

Paris et Rome redoutent que Jens Weidmann, qui critique depuis longtemps le programme de rachats d’actifs de l’institut de Francfort, s’oppose à une politique monétaire souple et pragmatique en temps de crise, mais Der Spiegel suggère que Berlin ne partage probablement pas ce point de vue.

« Nous avons seulement un candidat qualifié à proposer et c’est Weidmann », a-t-on déclaré de source proche du gouvernement, selon le journal.

Interrogé sur cette information, Daniel Fehling, porte-parole du ministère des Finances, a répondu à Reuters: « Ce sont des questions de personnes. Nous ne les commentons pas. »

Le ministère français des Finances s’est également refusé à tout commentaire, mais une source gouvernementale a dit qu’il n’y avait pas de telles discussions à ce stade.

Un porte-parole du gouvernement italien a qualifié l’article du Spiegel de « complétement faux ». (Tom Sims, avec Thomas Escritt à Berlin, Maya Nikolaeva et Michel Rose à Paris, et Gavin Jones à Rome; Catherine Mallebay-Vacqueur pour le service français)

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