Dans le même sillage, Barack Obama souhaiterait démanteler les deux géants du refinancement hypothécaire Fannie Mae et Freddie Mac – nationalisés il y a quelques mois à la suite de la crise immobilière – tout en appelant le Congrès à faciliter le rééchelonnement des crédits des ménages en difficulté financière. C’est en tout cas la principale teneur du discours qu’il doit prononcer mardi 6 août, à Phoenix.
Au final, le nouveau système qui pourrait voir le jour ne donnerait plus à l’Etat qu’un rôle limité de réassureur. L’essentiel étant que les établissements n’assument pas les risques du secteur privé uniquement quand tout va bien – mécanisme offrant au passage aux actionnaires privés de bien juteux bénéfices – mais également quand le contexte s’assombrit. Schéma qui prévaut à l’heure actuelle, obligeant les contribuables à mettre la main au portefeuille tout en grevant le budget de l’Etat, déjà en forte mauvaise posture.
Rappelons en effet qu’au sommet de la crise immobilière liée aux subprimes en 2008, Freddie Mac et Fannie Mae ont ponctionné quelque 187,5 milliards de dollars de fonds publics en vue d’éviter la faillite.
Sources : Les Echos, AFP
Elisabeth Studer – www.leblogfinance.com – 06 aout 2013