Kaufman & Broad confirme ses perspectives pour 2021, la baisse des permis de construire pèse sur l’offre

Le promoteur français Kaufman & Broad a publié vendredi un résultat net multiplié par trois sur les neuf premiers mois de 2021, et confirmé ses perspectives pour l’année en cours.

De janvier à septembre, le résultat net part du groupe s’est élevé à 31,7 millions d’euros contre 10,6 millions d’euros sur la même période un an plus tôt, précise un communiqué.

Sur l’année en cours, le promoteur confirme viser un chiffre d’affaires « proche de 1,3 milliard d’euros » et indique envisager de verser un dividende d’« au moins 1,85 euro par action », sous réserve d’une « stabilisation de la situation économique et sanitaire actuelle », dit-il.

D’août à septembre, le groupe a noté une « amélioration de la dynamique des réservations logement » (+7,9% en volume et +30,2% en valeur sur un an), qui atteste du « caractère soutenu de la demande, tant de la part des acquéreurs particuliers que des institutionnels », commente Nordine Hachemi, PDG de Kaufman & Broad.

« Toutefois, la baisse de l’attribution des permis de construire depuis plus de 20 mois continue de peser sur l’offre commerciale », nuance-t-il.

Sur les neuf premiers mois de 2021, les réservations de logements ont chuté de 22,3% à 837,2 millions d’euros (TTC). Les accédants à la propriété représentent 18% des ventes contre 12% pour la même période de 2020, soit deux fois moins que les investisseurs (39%).

Concernant son vaste projet de bureaux gare d’Austerlitz à Paris, « une mise en vigueur des contrats reste envisageable au second semestre 2022 », estime M. Hachemi.

En effet une audience a été fixée au 21 octobre par la Cour administrative d’appel de Paris concernant le recours sur le permis de construire, tandis que le référé visant à suspendre les travaux a été rejeté le 6 juillet, précise-t-il.

Le promoteur indique aussi avoir signé avec la Banque des Territoires (CDC) en septembre, un accord pour créer une foncière, qui développera « un portefeuille d’une dizaine de résidences séniors » pour quelque « 150 millions d’euros au cours des prochaines années ».