La Bourse de Paris reste dans le vert après Wall Street (+0,24%)

La Bourse de Paris restait dans le vert (+0,24%) jeudi après l’ouverture en légère hausse de Wall Street, après le discours rassurant du président de la Banque centrale européenne Mario Draghi.

A 15H56 (13H56 GMT), l’indice CAC 40 prenait 12,48 points à 5.228,55 points dans un volume d’échanges de 1,88 milliard d’euros. La veille, il avait fini en hausse de 0,83%.

La cote parisienne a ouvert dans le vert, progressant avant de perdre un peu de terrain sur fond d’appréciation de l’euro face au dollar.

L’événement majeur de la semaine, la réunion de politique monétaire de la BCE, a rassuré le marché ce jeudi sur les intentions de l’institution de conserver sa politique de soutien monétaire en cas de nécessité, question qui avait agité les marchés récemment.

Mario Draghi a insisté à cette occasion sur le fait que l’inflation en zone euro n’avait pas encore atteint le niveau voulu par la BCE, ajoutant qu’il fallait se montrer « patient » avant d’envisager tout changement de cap de la politique monétaire.

« Au Forum annuel de la BCE à Sintra en juin, Mario Draghi avait surpris les marchés par un commentaire plus agressif. La réunion de juillet a démenti en partie ce sentiment par un ton plus conciliant », a relevé Brendan Lardner, directeur de la gestion de portefeuille chez State Street Global Advisors.

« Alors que la BCE attend des données supplémentaires pour étayer son argument en faveur d’un ralentissement des rachats d’actifs, les actifs à risque devraient bénéficier de la conjoncture, tandis que la récente solidité de l’euro laisse une certaine marge de baisse », a-t-il ajouté.

Même si l’essentiel de la journée était consacré aux banquiers centraux, quelques indicateurs animaient aussi la séance.

Les inscriptions hebdomadaires au chômage ont baissé plus fortement que prévu aux Etats-Unis, tandis que l’activité manufacturière de la région de Philadelphie a de nouveau ralenti son rythme de progression en juillet, restant toutefois en territoire positif pour le douzième mois consécutif.

Sur le front des valeurs, Publicis profitait (+4,79% à 66,95 euros) d’un retour à la croissance organique à l’issue du premier semestre et table sur une amélioration de son activité pour l’année en cours.

Rémy Cointreau reculait de 2,70% à 100,90 euros sous le coup de prises de bénéfices après un chiffre d’affaires certes en hausse sur son premier trimestre décalé (avril-juin) mais conforme aux attentes.

Ingenico décollait de 6,96% à 88,25 euros, soutenu par un chiffre d’affaires en hausse de 8% au premier semestre.

Air France chutait de 7,82% à 12,43 euros, comme d’autres compagnies européennes, après des déceptions des analystes sur les prévisions d’Easyjet.

Mersen bondissait à l’inverse de 9,54%, à 32,83 euros, grâce au relèvement de ses prévisions de croissance organique et de marge opérationnelle courante en 2017, à la faveur d’un premier semestre meilleur que prévu.

CGG reculait de 1,72% à 4 euros. Un groupe de créanciers, représentant plus de 20% des obligations convertibles du parapétrolier, a annoncé qu’il voterait contre le plan de restructuration de l’entreprise, en raison d’une « différence de traitement » entre catégories de créanciers.

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