La Caisse d'Epargne Grand Est va réduire ses effectifs de 550 emplois d'ici à 2022

La Caisse d’Epargne Grand Est Europe, née de la fusion des Caisses d’Epargne Alsace et Lorraine Champagne-Ardenne, va réduire ses effectifs de 550 emplois à l’horizon 2022 en ne remplaçant pas une partie des départs naturels, a-t-on appris vendredi auprès de la direction de l’établissement bancaire.

« La Caisse d’Epargne Grand Est Europe a prévu, dans le cadre de notre plan à moyen terme 2019-2022, de baisser ses effectifs de 550 emplois équivalent temps plein à l’horizon 2022 par remplacement partiel de nos départs naturels », a indiqué à l’AFP une porte-parole, confirmant une information des Dernières Nouvelles d’Alsace.

La banque, dont le siège est à Strasbourg, compte actuellement un effectif de « un peu plus de 3.000 » personnes.

« Durant quatre ans, un tiers des départs prévus [retraite, démission, etc.] seront remplacés et il n’y aura aucun départ contraint », a-t-elle ajouté.

Un plan de départs volontaires n’est également « pas envisagé ».

« On est sur un plan d’adaptation et d’évolution de l’entreprise. (…) Nous ne sommes pas dans l’urgence », a affirmé la porte-parole de la banque.

« Nous sommes dans un environnement qui bouge terriblement et les banques, comme toutes les entreprises, doivent s’adapter à cette évolution et aussi à l’évolution des usages de nos clients, qui veulent plus de réactivité, plus de professionnalisme et ont plus d’attentes en matière de conseil », a-t-elle ajouté, précisant que des mesures « de formation et de montée en compétence » étaient prévues pour les employés.

Au sein du géant bancaire mutualiste BPCE, la Caisse d’Epargne Grand Est Europe est née en juin 2018 de la fusion des Caisses d’Epargne d’Alsace et de Lorraine Champagne-Ardenne, avec des sites administratifs à Metz, Reims et Nancy et quelque 2,6 milliards d’euros de fonds propres.

Actualité économique sur cbanque.com