Selon Artprice, Institut spécialisée dans l’analyse du marché de l’art, la Chine est devenue leader sur le marché de l’art, devançant ainsi les Etats-Unis.
Depuis 2009, la Chine a en effet pris une place prépondérante dans le domaine.
Une étude détaillant ces résultats a été publiée vendredi 16 à la Tefaf de Maastricht, la grande foire européenne d’art.
La croissance de la Chine et le caractère mature de son marché lui offre la possibilité d’acheter des œuvres de grande qualité.
Tthierry Ehrmann, PDG et fondateur d’Artprice, leader mondial de l’information sur le marché de l’Art, rappelle par ailleurs que les cinq membres des BRIC, Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud, ont bénéficié d’une croissance beaucoup plus forte que les pays développés ces derniers mois.
Il précise également que l’envolée économique de la Chine a profondément modifié la structure géographique du secteur.
Selon lui, à Singapour, Pékin et Hong Kong, les politiques ont conscience de l’énorme potentiel économique que représente l’art pour leur état ou pour leur ville. De ce fait, les gouvernements soutiennent fermement les grands évènements culturels, dont les salons d’art contemporain. Si le volume d’affaires de la vente aux enchères d’œuvres d’art en Chine a progressé de 49 %, d’autres pays asiatiques ne manquent pas de dynamisme, tel Singapour (+22 %) ou l’Indonésie (+39 %) .
A noter également l’émergence de nouveaux collectionneurs richissimes et d’un nombre grandissant de fonds d’investissements en art présents sur le marché.
Tant et si bien que le marché asiatique est devenu le plus haut de gamme du monde.
Ainsi, 12,1 % des œuvres vendues en Asie affichent un prix compris dans une fourchette entre 100 000 $ et 1 m$ , cette gamme de prix ne représentant que 2,2 % dans le reste du monde.
En 2011, les plus grosses enchères en valeur ont été signées en Chine. On y compte ainsi 774 enchères millionnaires durant la période contre 426 aux États-Unis ou 377 au Royaume-Uni.
