La moitié des cadres seraient enclins à démissionner en cas de suppression du télétravail

Selon une récente étude de l’Apec, près de la moitié des cadres envisageraient de démissionner si le télétravail était supprimé, démontrant ainsi l’importance de cette pratique dans le monde professionnel actuel.

L’enquête, publiée ce mardi, révèle que pour 45 % des cadres, l’accès au télétravail est non seulement devenu une habitude, mais également un critère décisif dans le choix d’une entreprise, avec 69 % d’entre eux mécontents à l’idée d’une réduction de cette flexibilité (82 % en cas de suppression totale).

Le télétravail, adopté massivement pendant la pandémie, est devenu une norme pour les cadres, deux tiers d’entre eux travaillant à distance au moins un jour par semaine, dont 25 % plus de deux jours. Cette évolution significative souligne la nécessité pour les entreprises de considérer cette pratique comme un acquis plutôt qu’une simple option, car la moitié des cadres estiment que rejoindre une entreprise sans accès au télétravail est désormais rédhibitoire.

L’organisation du travail hybride offre une flexibilité appréciée par 70 % des cadres, qui peuvent ainsi adapter leurs tâches en fonction du lieu de travail. Toutefois, des défis subsistent, tels que l’intégration des nouveaux salariés (48 %), le risque de confusion entre vie personnelle et professionnelle (40 %), et la crainte de manquer des communications importantes (39 %), surtout ressentis par les cadres les plus jeunes.

Malgré ces défis, la volonté de pérenniser le télétravail reste forte, avec 70 % des cadres considérant que ses avantages surpassent largement les inconvénients. Cette étude, basée sur des enquêtes en ligne réalisées auprès de 1 000 cadres entre novembre 2023 et janvier 2024, ainsi que 2 000 cadres en décembre 2023, souligne l’importance croissante du télétravail dans le paysage professionnel contemporain.

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