Lagardère veut le réexamen du projet de fusion entre EADS et BAE

Lagardère a estimé lundi que le projet de fusion entre EADS et le britannique BAE Systems n’était pas créateur de valeur pour le groupe européen d’aéronautique et de défense dont il est actionnaire. Lagardère juge «insatisfaisantes» les conditions de rapprochement des deux entreprises et demande qu’il soit réexaminé «en prenant mieux en compte l’ensemble des intérêts de l’actionnariat français de contrôle d’EADS», poursuit Lagardère, qui détient 7,5% d’EADS. Un porte-parole d’EADS s’est refusé à tout commentaire. A 12h40, l’action EADS montait de 0,95% à 24,90 euros, tandis que le titre Lagardère limitait sa hausse à 0,66% (21,11 euros).  Le projet de rapprochement menace aussi de capoter en raison de divergences entre les différents Etats concernés par cette mégafusion, rapporte Reuters. Le souhait des Français et des Allemands d’avoir chacun une participation de 9% dans la nouvelle entité ne sera probablement pas acceptable pour la partie britannique, explique-t-on.