Le prix du baril s’est envolé vendredi à New-York, les investisseurs semblant optimistes quant à la probabilité de trouver une issue à la situation d’offre pléthorique actuelle lors de la prochaine réunion des pays producteurs à Doha (Qatar).
Le cours du baril de « light sweet crude » (WTI) pour livraison en mai a ainsi grimpé de 2,46 dollars, s’échangeant à 39,72 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), progressant ainsi de plus de 11% durant les quatre dernières séances.
Parallèlement à Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin gagnait 2,51 dollars à 41,94 dollars sur l’Intercontinental Exchange (ICE). Vers 15H30 GMT, son prix a même atteint le niveau de 42,01 dollars, montant qui n’avait plus été observé depuis plus de deux semaines.
Si aucun élément concret ne peut directement justifier une telle hausse, la plupart des analystes considèrent que les différentes positions affichées par les participants de la prochaine entrevue de Doha ainsi que la baisse surprise des stocks de brut aux Etats-Unis ont pu rassurer les marchés. Lesquels pourraient également hésiter à vendre avant cette réunion, préférant ménager leurs arrières au cas où l’Arabie saoudite et la Russie parviendraient à décider d’un gel de la production pétrolière.
Autre élément à prendre compte : la nouvelle baisse du nombre de puits en activité aux Etats-Unis (en baisse de 8 unités) annoncée par Baker Hughes. Certains experts considèrent toutefois que cette information n’a guère influé sur les cours, ne faisant que confirmer les espoirs de baisse de la production américaine.
Sources : AFP, Nymex
Elisabeth Studer – 9 avril 2016 – www.leblogfinance.com
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