Le ministre de l’Economie, Pierre Moscovici, a réitéré le soutien et « l’attachement » du gouvernement aux chantiers de l’Atlantique à l’heure où le groupe sud-coréen de construction navale STX envisage de vendre ses actifs en Europe.
Le gouvernement français sera « toujours aux côtés » des chantiers de l’Atlantique (STX France), et suit de près le dossier, a déclaré samedi le ministre de l’Economie Pierre Moscovici, après l’annonce du groupe sud-coréen de construction navale STX qui envisage de vendre ses actifs pour tenter de résorber une dette abyssale.
« Nous suivons cette situation de près », a déclaré Pierre Moscovici à l’AFP, ajoutant que le gouvernement avait « toujours manifesté » son « attachement aux chantiers de l’Atlantique », et qu’il serait animé de la « volonté de garder l’emploi et l’excellence ».
Un groupe lourdement endettée
Le groupe sud-coréen de construction navale STX, lourdement endetté, envisage de vendre ses actifs en Europe, notamment ses chantiers navals en France et en Finlande, ainsi qu’en Chine, a annoncé samedi un porte-parole. « Nous sommes en train de revoir la structure de notre société pour nous concentrer sur la construction navale nationale », a indiqué ce porte-parole du groupe sud-coréen. « Dans ce contexte, nous envisageons la vente d’actifs à l’étranger pour lever de nouvelles liquidités ».
Les syndicats des chantiers navals STX France à Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) posent la question d’une éventuelle augmentation de la part de l’Etat dans le capital. STX France est détenu à 66% par STX Europe – filiale du sud-coréen STX Shipbuilding – et à 33,3% par l’Etat français.
(Avec AFP)
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