Olli Rehn (UE) exclut tout effacement de la dette grecque

La fin de la crise grecque passe par un ensemble de mesures mais il n’est pas question de modifier le principal de la dette d’Athènes, a déclaré jeudi le commissaire européen aux Affaires économiques et monétaires.

« La solution passera par une combinaison de plusieurs éléments, un seul ne suffit pas. Mais il est essentiel que l’on ne touche pas au principal. Il y a unanimité à ce sujet au sein de la zone euro », a dit Olli Rehn.

Les ministres des Finances de la zone euro s’efforceront de trouver une solution pour que la Grèce reste à flot jusqu’en 2014 lors de leur prochaine réunion mardi à Bruxelles, sans définir un plan qui irait jusqu’en 2020, a dit mercredi à Reuters une source de la zone euro.

Selon le journal allemand Handelsblatt, citant des diplomates européens, la somme pourrait être obtenue via à la fois l’abaissement de taux d’intérêt sur des titres de dette existants et l’allongement de la maturité des prêts.

Luc Coene, membre du Conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne (BCE), a estimé de son côté qu’il faudrait probablement effacer au moins une partie de la dette grecque, selon des propos rapportés jeudi par le quotidien belge De Standaard. (Jussi Rosendahl, Tangi Salaün pour le service français, édité par Véronique Tison)