Pétrole : le cours boosté par de bons indicateurs

Le cours du pétrole s’est littéralement envolé mardi à New-York, boosté par des chiffres permettant de redonner du baume au cour des investisseurs, tant en Europe qu’aux Etats-Unis.

Le dossier nucléaire iranien aura fait le reste.

Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude pour livraison en janvier, a terminé à 97,22 dollars, progressant de 3,34 dollars par rapport à la veille.

Certains y verront également l’impact du au dernier jour de cotation.

Parallèlement à Londres, sur l’Intercontinental Exchange, le baril de Brent de la mer du Nord à échéance février était en hausse de 3,09 dollars à 106,73 dollars.

Les marchés semblent avant tout dopés par la publication d’indicateurs dont le niveau aura été jugé plus que satisfaisant.

Ainsi, les chiffres de la construction de logements des Etats-Unis, n°1 mondial en terme de consommation de pétrole se sont révélés bien meilleurs que prévu, une hausse de 9,3% des mises en chantier entre novembre et octobre ayant été observée.

S’agissant de la zone euro, les marchés ont été dynamisés par une amélioration inattendue du climat des affaires en Allemagne, mesuré par l’indice Ifo, et le succès d’une émission de dette en Espagne.

En effet, mardi, Madrid est parvenu à lever plus de cinq milliards d’euros à échéance courte moyennant des taux bien plus faibles que lors des opérations similaires précédentes.

Autre élément notable : l’inquiétude des investisseurs par rapport à l’offre de pétrole brut en Iran, l’Union européenne menaçant d’interdire les achats de pétrole iranien.

Fait nouveau : les opérateurs observent fébrilement la situation au Kazakhstan, pays riche en hydrocarbures, alors que plusieurs milliers de personnes ont manifesté lundi dans l’Ouest du pays, après la répression d’émeutes conduisant au décès d’au moins 15 morts.

Précisons que selon l’Opep, le Kazakhstan pompe plus de 1,6 million de barils de brut par jour.

De quoi inquiéter fortement les marchés en cas de rupture d’approvisionnement.

Sources : AFP, Reuters

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