Ségolène Royal juge nécessaire une restructuration du ministère des Finances

À l’occasion de la sortie de son livre « Cette belle idée du courage », Ségolène Royal profite, en ce début de semaine, de ses invitations dans les médias pour distiller quelques conseils aux membres du gouvernement et au président de la République.

La présidente du Conseil régional de Poitou-Charente et vice-présidente de la Banque publique d’investissement (BPI) a ainsi estimé nécessaire, ce lundi, sur France Inter, de « restructurer » Bercy pour mettre fin aux « zizanies entre ministres ».

« Il faut y mettre fin et, sans doute – ce n’est pas un secret, le président de la République lui-même l’a laissé entendre -, restructurer ce qu’on appelle Bercy », a suggéré l’ex-candidate à l’Élysée au micro de la radio publique. Bercy reste « le ministère clé vers lequel tous les regards sont tournés pour savoir quelles sont les orientations, les leviers d’action », a considéré la responsable socialiste qui a, par ailleurs, invité le Premier ministre à travailler dans « un esprit d’équipe ».

Ministre ? « Ce n’est pas d’actualité »

Dans un entretien accordé au Monde daté de mardi, l’élue socialiste laisse également entendre qu’un remaniement gouvernemental s’avère nécessaire. « Je pense, par principe, qu’il faut toujours être dans le mouvement, surtout quand il y a l’attente d’un nouveau souffle, explique-t-elle. Et puis, ce n’est un mystère pour personne qu’il y a des domaines où une restructuration est nécessaire, comme par exemple la vaste galaxie de Bercy ».

Ségolène Royal estime en outre que François Hollande devrait « accélérer ». « Beaucoup de choses ont été faites, mais il reste beaucoup de choses à accomplir », a commenté, dimanche soir, sur TF1 l’ex-compagne du chef de l’État.

Pense-t-elle devenir ministre ? Sur ce point, celle-ci estime que « ce n’est pas d’actualité » et entend, pour l’heure, se consacrer, dans une large mesure, à la région Poitou-Charente pour mener à leur terme  » les grands chantiers » qui y ont été lancés. « Comme dit Roosevelt : [il faut] faire ce que l’on a à faire, là où l’on est, avec les moyens que l’on a », affirme Ségolène Royal.

« Quoi qu’il en soit, je serai candidate à ma succession à la tête du Conseil régional de Poitou-Charentes » aux régionales de 2015, a-t-elle conclu sur la chaîne de télévision.

Avec dépêches


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