En premier lieu, les doutes sur le dynamisme de la croissance au niveau mondial, associés à la forte baisse du prix du baril en fin d’année, ont pesé sur le secteur pétrolier et parapétrolier.
A l’inverse, certains secteurs s’en sont plutôt bien sortis à l’image des télécoms, comme l’illustrent les parcours d’Orange et Numericable-SFR.
De leur côté, les valeurs défensives ont signé une bonne année grâce à leur présence à l’international dans un contexte de croissance molle en zone euro, comme Pernod Ricard.
Le luxe s’en sort bien, les bancaires mitigées
Le luxe parvient aussi à tirer son épingle du jeu malgré le ralentissement de l’économie en Chine.
Enfin, le secteur bancaire signe une performance mitigée et a notamment été ébranlé par la sanction record infligée à BNP Paribas aux Etats-Unis.
Les cinq plus fortes hausses de l’indice SBF 120 (au 19 décembre à la clôture):
– Genfit (société de biopharmaceutique): +263,20% à 37,01 euros, après une augmentation de capital notamment destinée à développer un produit dédié au traitement des affections hépatiques liées au diabète.
– Montupet (équipementier automobile): +107,84% à 66,80 euros grâce à l’affichage de perspectives de croissance encourageantes pour 2015 et au-delà.
– Orange (opérateur téléphone): +58,28% à 14,24 euros, car le groupe est sur le point de finaliser la vente de sa filiale britannique EE, co-détenue avec Deutsche Telekom.
– Soitec (producteur de matériaux semi-conducteurs): +48,59% à 2,11 euros après avoir confirmé son objectif d’un retour à une marge opérationnelle positive sur 2015-2016.
– Ingenico (fabricant de terminaux de paiement): +46,48% à 85,37 euros, après avoir confirmé son objectif de croissance sur 2014 et relevé celui de sa rentabilité opérationnelle.
Les cinq plus fortes baisses:
– Gameloft (éditeur de jeux vidéos): -57,63% à 3,47 euros, pénalisé par l’absence de nouveaux lancements et le report de sorties de jeux.
– CGG (groupe de services pétroliers): -57,25% à 5,38 euros, pâtissant du retrait de son offre de rachat par un autre gros concurrent du secteur (Technip), tout en ayant souffert de la chute des prix du pétrole.
– Areva (groupe nucléaire public): -49,68% à 9,56 euros, confronté à des difficultés financières et opérationnelles ainsi qu’à l’atonie du marché de l’atome.
– Vallourec (fabricant de tubes sans soudure): -43,26% à 22,47 euros, souffrant des difficultés de son grand client brésilien Petrobras qui l’avaient contraint à abaisser dès juin ses objectifs et également de la baisse des cours du brut en fin d’année.
– Tarkett (spécialiste des revêtements de sols): -38,04% à 17,67 euros, pénalisé par la chute de ses ventes notamment en Russie.
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