Incommodé par les odeurs, l’ex-patron de L’Oréal fait fermer un snack

Le tribunal d’Albertville (Savoie) a ordonné mardi 24 mars la fermeture d’un snack de Val-d’Isère (Savoie) à la demande de l’ancien PDG de L’Oréal Lindsay Owen-Jones, incommodé par les odeurs de friture, selon l’avocate de la gérante de l’établissement.

Celle-ci a deux mois pour se conformer à cette décision qui s’accompagne « de la démolition de l’extension de la terrasse » du snack, a complété Me François Bern.

Ce contentieux avait dépassé l’affaire de Clochemerle pour défrayer la chronique en raison de l’identité d’un des plaignants, Sir Lindsay Owen-Jones, PDG emblématique du géant mondial des cosmétiques de 1988 à 2006. La gérante du snack « La cabane » avait tôt fait de présenter sa lutte pour le maintien de son commerce en bataille de David contre Goliath.

Le tribunal d’Albertville ne l’a pas suivie dans cette voie en ordonnant la fermeture de l’établissement d’ici à deux mois, soit jusqu’à la fin de la saison hivernale. Cette décision s’applique avec « exécution provisoire », ce qui veut dire que même en cas d’appel, le snack devra fermer et la terrasse sera démolie.

« Il est hautement prévisible que l’on fera appel », a déclaré à l’AFP François Bern, « surpris » par la décision du tribunal

Plus qu’une baraque à frites, « La Cabane » est un véritable « restaurant » avec une terrasse de près de 150 m2 couverte par un chapiteau, installée sur une zone non constructible, sans déclaration d’ouverture et au mépris des règles sanitaires selon ses détracteurs.

(Avec AFP)


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