Entrés en vigueur en février 2021 dans le cadre du programme de relance NextGenerationEU, les fonds FRR visent à atténuer l’impact économique et social de la pandémie de Covid-19 jusqu’au 31 décembre 2026. Abondés par une dette commune européenne, ils bénéficient d’une enveloppe globale pouvant atteindre 723,8 mrds€, répartie en 385,8 mrds€ de prêts et 338 mrds€ de subventions.
Le déblocage des 21 mrds€ avait été demandé le 30 décembre dernier par Rome pour soutenir cinquante-et-une cibles et étapes couvrant plusieurs réformes et investissements dans les domaines de l’administration publique, des marchés publics, de la justice, du cadre de réexamen des dépenses, de l’enseignement supérieur, des politiques actives du marché du travail et de la loi-cadre visant à renforcer l’autonomie des personnes handicapées ainsi que sur le système d’audit et de contrôle de l’Italie pour la mise en œuvre de la FRR. Elles concernent également des investissements importants dans le domaine de la numérisation des entreprises (“transition 4.0”), de l’efficacité énergétique et de la rénovation des bâtiments résidentiels.
L’Italie va disposer de 191,48 mrds€ de fonds FRR.
L’évaluation positive de la Commission européenne adoptée le 28 février 2022 et l’avis favorable du Comité économique et financier du Conseil européen ont rendu possible le décaissement de ces fonds. Le paiement de ces sommes à travers ce nouveau mécanisme est en effet conditionné à la mise en place des projets pré-définis par les Plans de relance et de résilience nationaux, et au progrès réalisés dans leur mise en oeuvre.
L’Italie s’est vue allouer 191,48 mrds€ par la FRR, soir 10,67% de son PIB. Il s’agit de l’État membre le mieux doté. Son plan de reprise et de résilience (222,1 mrds€) ayant été approuvé en juin 2022 par la Commission européenne et adopté en juillet 2021 par le Conseil de l’Union européenne, en août 2021, le gouvernement italien avait déjà perçu un pré-financement de 24,9 mrds€. Ce document consacre 37% de son budget total pour soutenir les objectifs climatiques et 25% pour la transition numérique.