Pourquoi les pilotes et les hôtesses des compagnies low cost se rebiffent

La grogne monte sur les bases françaises des compagnies low cost. Après deux années de crise, la reprise du trafic aérien et la multiplication des annonces d’ouverture de lignes au départ de la France par Ryanair, Volotea ou Vueling ravivent les revendications sociales.

Chez Ryanair, qui n’a encore jamais connu de grève en France, deux appels à la grève ont été lancés – l’un par le syndicat SNPNC-FO des personnels de cabine (PNC) le 9 avril, et l’autre par le syndicat de pilotes SNPL, pour le 16 avril.

Ce dernier a toutefois été levé ce jeudi 14 avril, selon un communiqué publié en début de soirée, la direction ayant « bougé ses lignes et a décidé de rencontrer les représentants du SNPL » indique le syndicat de pilotes.

Deux préavis ont également été déposés chez l’espagnole Volotea par le SNPL pour les week-ends du 15 au 18 avril et du 23 au 24 avril, et par le SNPNC, du 15 au 30 avril. De leur côté, les hôtesses et stewards de Vueling, filiale du groupe IAG (British Airways) menacent de rester sur le tarmac du 22 avril au 9 mai. Ils réclament de meilleures conditions de salaire, « qui sont à ce jour à peine au SMIC pour un temps plein », dénonce leur syndicat.