L’affaire entre la SocGen et Clifford Chance se poursuit à Londres

La Société Générale a perdu une occasion de régler son différend avec Clifford Chance concernant des conseils négligents donnés lors d’une transaction en or de 456 millions d’euros, en évitant de jouer la dernière manche dans une salle d’audience londonienne.

La banque a accusé le cabinet d’avocats international de négligence professionnelle lorsqu’il la représentait dans un litige contre le bijoutier turc Goldas Kuyumculuk Sanayi İthalat İhracat AŞ. Cette accusation faisait suite à l’affirmation de la banque selon laquelle Goldas n’avait pas payé 15,725 tonnes métriques (17,334 tonnes) de lingots d’or, ce qui avait conduit la banque à engager le cabinet en 2008 pour poursuivre l’affaire. Néanmoins, la plainte a été rejetée en 2017 par un juge qui a jugé que la Société Générale n’avait pas correctement signifié les filiales de Goldas en Turquie et à Dubaï. En réponse à ces allégations, Clifford Chance a déposé une plainte visant à obtenir une déclaration de non-responsabilité.

Les avocats de la Société Générale ont plaidé pour que l’affaire soit jugée devant les tribunaux français plutôt qu’à Londres. Le juge Andrew Henshaw n’était pas d’accord et a statué vendredi que l’affaire devait se dérouler devant la Haute Cour car « les événements à l’origine de ce différend se sont tous déroulés ici », et que Société Générale a « une présence substantielle à Londres ».

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