Le Smart Navigo arrive en 2019

Mme Pécresse avait annoncé en juin 2016 un plan de développement du numérique sur le réseau francilien, visant à permettre à terme aux usagers d’utiliser leur smartphone à la place de leur titre de transport (« smart Navigo »), de profiter de l’open data pour connaître le trafic en temps réel ou tout simplement de se connecter à internet via la 4G ou le wifi dans les transports en commun.

L’expérimentation de la dématérialisation des titres de transport, enregistrés dans le smartphone, commencera « au second semestre 2018 », a précisé dans un communiqué Ile-de-France Mobilités, le syndicat des transports d’Ile-de-France. « Pour les Franciliens qui n’auront pas de smartphone, ce sera un porte-monnaie électronique, c’est-à-dire une carte qu’on rechargera, et qu’on pourra même recharger par internet », a-t-elle précisé.

À partir de l’été 2019

« Ces validations se feront via la carte SIM, si le téléphone est déchargé, on pourra quand même valider son ticket », a insisté Mme Pécresse. « Ce service sera actif sur l’ensemble du réseau francilien à partir de l’été 2019. Compte tenu des contraintes techniques liées à cette technologie (compatibilité du smartphone, opérateur mobile, type de carte SIM), on estime à 900.000 le nombre d’usagers qui pourront l’utiliser dès 2019 », a précisé Ile-de-France mobilité. « A terme, ce service pourra être utilisé par trois millions » de personnes.

Le conseil d’administration d’Ile-de-France mobilités a par ailleurs acté mardi le financement, à hauteur de 8,5 millions d’euros d’un centre de coordination opérationnelle de sûreté (CCOS), qui regroupera « la Préfecture de Police et les référents sûreté de l’ensemble des opérateurs de transport sur un même site, permettant d’optimiser l’action des différentes forces de sûreté dans les transports publics Franciliens ».

La maîtrise d’ouvrage du projet est confiée au Préfet de police avec l’objectif d’une mise en service à l’automne 2019. La SNCF participe également au financement pour 2,5 millions d’euros et la Préfecture de police pour un montant de 2 millions d’euros.

(avec AFP)

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