Quelles sont les villes les plus attractives de France ?

La migration des populations vers les villes et les métropoles semble une conséquence inévitable de la mondialisation et encourage le développement de leur attractivité. Dans le cadre de son étude « Ville daujourdhui, métropoles de demain« , le cabinet daudit et de conseil PwC vient de publier ses résultats mardi 1er décembre.

En se basant sur trois grands critères qui sont le potentiel et la connexion au monde, la qualité et le cadre de vie et enfin le capital économique, PwC a établi son classement. 60 indicateurs comme laccessibilité à la santé, le capital intellectuel, le poids économique ou encore les infrastructures urbaines viennent enrichir leur analyse et départager les grandes villes de France.

Paris est en tête dans deux des catégories majeures, tant pour son ouverture vers linternationale que par son poids économique. Mais de manière globale, cest Lyon qui ressort grand vainqueur de ce classement. La capitale des Gaules excelle en terme de qualité de vie en offrant de nombreuses structures culturelles, un système de transports efficace et un fort taux de création dentreprises. Paris simpose en deuxième position, pénalisée par le coût élevé de la vie. Sur la troisième marche du podium, on retrouve Toulouse. La ville Rose tire son épingle du jeu grâce à sa dynamique étudiante, créatrice de savoir, dinnovation et de dynamisme.

Viennent ensuite Bordeaux, Strasbourg et Lille qui se démarquent en affichant de bons scores dans la qualité de vie de ses habitants. La bête noire des villes suivantes reste louverture sur le monde et lattractivité quelle représente à linternational. En effet Nantes, Grenoble, Rennes et Aix-en-Provence peinent à maintenir la concurrence, avec Paris notamment, que cela soit sur le flux de personnes et de marchandises, les infrastructures daccueil des visiteurs internationaux ou les indicateurs démographiques.

Méthodologie

Pour cette étude, PwC a retenu les 15 villes qui ont obtenu le statut de métropole tel qu’il est défini par la loi MAPTAM du 27 janvier 2014 à savoir : Aix-en-Provence, Bordeaux, Brest, Grenoble, Lille, Lyon, Marseille, Montpellier, Nantes, Nice, Paris, Rennes, Rouen, Strasbourg, Toulouse
Les données concernent les périmètres de chacune des communes citées. Dans l’attente de données disponibles directement à la maille des futures métropoles et compte tenu de certaines incertitudes de périmètres géographiques sur certaines futures métropoles au moment de la collecte et de l’analyse des données (printemps 2015), seules les villes « cœur » de métropole ont été étudiées pour cette 1ère édition. Les actualisations prochaines intégreront les communes non prises en compte dans cette version. 
Les sources privilégiées dans le cadre de cette étude sont essentiellement issues des bases de données institutionnelles françaises comme européennes (Eurostat, Insee, data.gouv, sites des collectivités et organismes publics…) ou certifiées par des organismes publics officiels, comme dans le cas de labels (French Tech, Villes Internet..). Certaines données proviennent des bases institutionnelles actualisées en temps réel (données relatives à la santé ou à la culture). Pour les autres, et à partir de 2010, la date la plus récente de collecte a toujours été celle retenue. Il a été fait le choix de ne pas construire de données à la maille métropole si elles n’existaient pas directement encore. Ainsi, par exemple, si des données existent bien séparément pour chacune des communes de Marseille et d’Aix-en-Provence, les valeurs résultant de l’intégration des deux communes au sein de la future métropole ne sont pas disponibles. Il n’était pas souhaitable de chercher à les constituer, par agrégation ou autre approche. 
La sélection et hiérarchisation des indicateurs est régie par les principes suivants : La priorité a d’abord été donnée aux indicateurs retenus dans le cadre de l’étude PwC « Cities of Opportunities » (CoO).

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