La marque au losange qui a vu brûler quelque 1.500 de ses véhicules tient avant tout à se montrer rassurante concernant l’impact de cet accident industriel. Elle a toutefois également précisé dans son communiqué que son entrepôt avait été sérieusement endommagé.
Désormais, les entreprises présentes sur place commencent à faire leur compte. Chose rendue difficile car il est nécessaire de prendre tout à la fois en compte le manque à gagner en terme d’activité que la destruction partielle ou totale de bureau, de site d’activité ou de production.
Le coût de la catastrophe pourrait être compris entre un et 1,5 milliard de dollars (de 0,9 à 1,35 milliard d’euros) pour les assureurs, indiquent lundi des analystes de Crédit Suisse, se fondant sur les premières estimations fournies par les médias chinois.
Secoué par une série d’explosions qui ont fait au moins 50 morts et plus de 700 blessés, le nouveau quartier de Banhai abritait des dizaines d’usines automobiles, des sites de productions manufacturière, des raffineries pétrolières et des entreprises de technologie de pointe. Mais la zone était surtout une plate-forme logistique majeure et l’un des plus grands ports de Chine. D’après les chiffres officiels, plus de 14 millions d’unités standard ont transité par ce port en 2014. Ce qui en fait le dixième port commercial au monde.
Dans l’attente d’un retour à la normale, les constructeurs utilisent d’autres ports pour «ajuster les livraisons aux concessionnaires des voitures importées et ainsi minimiser l’impact pour les clients».
Le port de Shanghaï voit ainsi une augmentation de son transit habituel s’accroître de plus de 20%.
Sources : les Echos AFP
Elisabeth Studer – 18 août 2015 – www.leblogfinance.com